Arbitrage : Djabballah, Mezouar, Belkheir. Buts : Fenier (40', 49', 59', 68') CSC, Deham (sp 82') MCA Averts. : Babouche (MCA), Medjoudj (CSC) MCA : Benfissa, Belaïd (Sidibe), Babouche, Ouahid, Bouacida (Larbi, Bouamrane). Diakite, Dellalou, Maouche, Benali (Badji), Braham, Chaouch, Deham. Entr. : Rabier CSC : Belouahem, Derrahi, Sedrati (Zeddam), Guahche, Medjoudj, Arama, Bekha, Fenier (Laïb), Betouaf, Ouachem, Saïbi (Chouieb). Entr. : Slimani Avec l'art et la manière, le CSC, menacé de relégation, a su intelligemment disposer d'une méconnaissable formation du MCA non remise encore de son élimination en coupe d'Algérie. En appliquant parfaitement les consignes de l'entraîneur Slimani qui consistaient à marquer de près les pièces maîtresses mouloudéennes (notamment Maouche-Benali) et fermer les espaces aux attaquants locaux impuissants devant la solide défense clubiste homogène et vigilante, la formation constantinoise a pris sa revanche et humilié le MCA qui fit naufrage à l'exception de Maouche seul joueur mouloudéen épargné par le courroux des supporters abasourdis par une telle déroute des Mouloudéens errant péniblement sur le terrain, et qui ne purent à aucun moment contester la supériorité de leurs adversaires mieux organisés tactiquement et plus volontaires. Avec un goléador, Fenier en état de grâce, qui crucifia la défense mouloudéenne et Benfissa à quatre reprises (40', 49', 59', 82'), les clubistes ont réalisé leur objectif au-delà de toute espérance par une large et indiscutable victoire, qu'ils n'ont d'ailleurs pas volé, au grand bonheur du coach Slimani et des supporters présents au stade Hammadi, et ce, devant un public mouloudéen clairsemé (qui a boudé son équipe après son élimination devant l'ASO qui a longuement conspué ses joueurs et leurs dirigeants responsabilisés pour les multiples déboires du Doyen. A noter le comportement de Bouacida qui rejoignit le banc mouloudéen en seconde mi-temps sans accord de son coach, qui illustre l'impuissance et l'écroulement d'un MCA naufragé sous les flots « Sanafirs ». La partie a été arrêtée à deux reprises suite aux jets de projectiles sur le terrain.