Abderrahmane Morceli, ancien entraîneur de son frère Noureddine, champion olympique et triple champion du monde du 1500m, qui a fait une courte mission comme conseiller auprès du secrétariat d'Etat chargé du sport d'élite, estime que l'échec de l'élite nationale aux Jeux olympiques de Tokyo était attendu. «Je ne reviens pas trop sur le ratage de nos athlètes, que tout le monde connait mais juste pour affirmer qu'on pouvait mieux faire à Tokyo si on avait organisé des stages de préparation en Algérie pour nos athlètes avec des mesures de contrôle sanitaire rigoureuses. Comme l'ont fait beaucoup de nations envers leurs sportifs. Aujourd'hui, tous les athlètes algériens qualifiés aux JO ont révélé que les stades et salles d'entrainements ont été fermés. C'est incroyable !», précise Abderahmane Morceli qui ajoute : «On ne m'a pas écouté, pour ne pas dire que j'ai fait l'objet de blocage à l'époque où mon frère Noureddine était à la tête du secrétariat d'Etat aux sports». Abderrahmane Morceli, ancien champion algérien du 1500m qui est retourné en Algérie pour servir son pays après 17 années passées aux Etats-Unis, n'a pas peur des mots pour faire des déclarations fracassantes. «El Issaba du sport a fait tout pour nous saboter. Dieu m'est témoin, j'ai tout fait pour apporter ma riche expérience internationale au profit des athlètes algériens. Je n'avais besoin de rien. Tout ce que j'ai obtenu c'était à la sueur de mon front, comme on dit chez nous. Hélas ! On m'a poussé à retourner aux Etats-Unis dans les prochains jours. J'attends juste de reprendre doucement mes forces, après que j'ai été infecté, tout comme mon épouse, par la Covid-19», regrette amèrement Abderrahmane Morceli, ancien coureur de l'AS Sûreté Nationale (ASSN). Advertisements