A l'instar de plusieurs autres entreprises publiques, l'Algérienne des réalisations et des constructions du centre (Alrecc), connaît de graves difficultés depuis plusieurs années. Cette société du BTPH qui regroupe 14 filiales n'arrive même pas à s'acquitter de ses charges fiscales et à assurer les salaires de ses employés dont le nombre est passé de 7000 à 3000 à cause de problèmes financiers et du manque de plan de charge. C'est ce qu'affirment des syndicalistes et des travailleurs des filiales EBA (Entreprise du bâtiment d'Alger) et CES (Corps d'état secondaire) basée à Birtouta qui ont enclenché un mouvement de grève illimité afin d'exiger le payement de 10 mois d'arriérés de salaire et cinq mois de congés non rémunérés. «Nous sommes en grève depuis plus de 10 jours. Et aucun responsable n'est venu nous voir. Qu'on nous donne nos droits et nous laisse partir. Nous n'avons même pas de quoi payer le transport pour venir aux chantiers», se plaint Saïd, un ferrailleur cumulant plus de 20 ans de travail à EBA. *Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements