Au début de la pandémie et de la nécessité de se faire vacciner pour s'en prémunir, peu de citoyens doutaient de l'existence d'un pareil virus pouvant emporter en quelques jours un nombre important de personnes. Mais le mal est là, terrible et impardonnable. Des familles ont perdu un, deux ou trois membres en l'espace d'une semaine, voire en vingt-quatre heures. On ne croyait même pas au port du masque et du respect de la distanciation. Il a fallu qu'elle se convainque de la véracité de la pandémie pour voir la population changer de comportement et se précipiter vers les structures sanitaires dans le but de se faire vacciner. Jusqu'à présent seules 61 490 personnes dans la wilaya d'Oum El Bouaghi ont reçu pour les unes la première dose de vaccin, et la deuxième pour les autres. Pour activer l'opération, la direction de la santé a mobilisé un grand nombre d'infirmiers et d'infirmières dans 34 centres de vaccination, ventilés à travers toute la wilaya. Salles de soins, polycliniques et même les cliniques privées ont été réquisitionnées pour toucher le plus grand nombre de citoyens et ainsi assurer dans les prochains mois une immunité générale de la population. Prochainement, au moins 30 officines pharmaceutiques assureront aussi la vaccination, d'autant que la wilaya sera destinataire d'un nouveau quota de vaccins estimé à 45 000 doses. D'autre part, la rentrée des classes a été décalée au 21 septembre, en vue de vacciner l'ensemble du personnel enseignant tant dans les trois paliers (primaire, moyen et secondaire) qu'au niveau de l'université. Ainsi avant les rentrées scolaire et universitaire, les autorités sanitaires multiplient les actions vaccinales pour éviter autant que faire se peut une nouvelle flambée de la pandémie. La wilaya d'Oum El Bouaghi a, comme toutes les régions du pays, déploré des centaines de morts suite à leur infection par le virus de la covid-19. Advertisements