L'usure, atout majeur de la crise sanitaire, a produit un effet inverse lors de cette deuxième vague avérée plus tenace que la précédente. L'implication efficace des parties responsables et la forte mobilisation des différents partenaires ont joué en défaveur de cette pandémie dans la wilaya de Souk Ahras même si des pics de contamination ont été enregistrés les deux dernières semaines. La direction du commerce mène en étroite collaboration avec les services de sécurité une campagne de sensibilisation pour le respect du protocole sanitaire dans les espaces commerciaux, et ce depuis des mois et c'est déjà une performance. La majorité des commerçants imposent le port du masque protecteur et le respect de la distanciation sociale, affichent un respect pour les différents services de contrôle et appliquent scrupuleusement les mesures d'hygiène. Après la daira de Sedrata, les cadres de la direction du commerce viennent de jeter leur dévolu sur la daira de Taoura où il a été surtout question de conseils s'agissant du respect du programme anti-covid 19. De leur côté les services de sécurité ont mené durant la première semaine du mois en cours plus de 300 sorties de proximité pour ce même objectif. «Les commerces des effets vestimentaires pour la gent féminine, les organismes publics et privés à forte affluence tels que les officines pharmaceutiques, les cabinets des notaires et autres huissiers de justice, les cabinets dentaires, les cliniques privées et plusieurs autres sont aussi potentiellement considérés comme vecteurs de contamination qu'il conviendrait d'associer aux lieux ciblés par lesdites campagnes de sensibilisation, car il s'agit là d'un virus aussi sournois que ravageur de par sa mobilité vertigineuse», a déclaré un médecin. Il abondera dans le même ordre d'idées pour exprimer sa satisfaction quant au nombre des personnes vaccinées notamment celles atteintes de maladies chroniques et autres sujets vulnérables. «L'arrivée massive et volontaire des citoyens pour le vaccin est la preuve même d'une évolution positive de la société qui a compris l'utilité de tel acte en période de pandémie», a-t-il ajouté. Animés de cette même volonté des associations, des organisations caritatives et plusieurs opérateurs locaux ont fait preuve de solidarité en mettant à la disposition de plusieurs administrations publiques et autres structures sanitaires, moyens d'hygiène, dépliants explicatifs à l'adresse du grand public et équipement. Les transporteurs en commun, les véhicules faisant fonction de transporteurs clandestins, les commerçants ambulants qui ont totalement squatté chaussées et trottoirs des rues Ibn Badis, Victor Hugo et Les Fidayine font partie du lot des comportements négatifs. Advertisements