Les citoyens sont sans eau dans plusieurs localités de la wilaya de Tizi Ouzou. Le barrage de Taksebt étant à son bas niveau (moins de 10% de remplissage), les restrictions opérées par les services concernés pénalisent vraiment la population qui fait face à une situation des plus pénibles. Il y a d'ailleurs des communes où ce liquide vital n'a pas coulé des robinets depuis plus d'un mois. «Nous n'avons pas d'eau depuis plus d'un mois. L'ADE et les autorités nous ont tout simplement abandonnés», déplore un habitant de Tigzirt où le problème d'alimentation en cette denrée rare se pose avec acuité dans cette région balnéaire. Les citoyens se ruent, d'ailleurs, vers la location de citernes dont les prix ont augmenté en raison de la forte demande. Le problème des pénuries d'eau touche pratiquement toutes les communes de la wilaya de Tizi Ouzou. Les citoyens de Boudjima, Makouda, Ouaguenoun, Azazga, Mekla, Larbaâ Nath Irathen, entre autres, souffrent de cette situation qui ne cesse de perdurer. Même la ville de Draâ Ben Khedda et celle du chef-lieu de wilaya sont concernées par les restrictions dans l'alimentation en ce liquide précieux. «Il y a fréquemment des interruptions dans l'alimentation en eau potable. C'est la galère au quotidien», nous a déclaré Hamid Nasri, président de comité de la cité 406 logements Cosider (lot 04), sise sur le boulevard Krim Belkacem, à Tizi Ouzou, qui souligne avoir interpellé plusieurs fois les services concernés mais en vain. «Nous n'avons pas eu d'eau l'été entier. Nous avons, plusieurs fois saisi les services de l'ADE mais sans résultat. Nous souffrons d'une coupure d'eau qui dure depuis plus d'un mois. Nous vivons le calvaire avec cette situation qui ne cesse de perdurer tant les services concernés tardent à prendre en charge nos doléances», déplore-t-il tout en précisant que l'eau qui est rétablie, estime-t-il, «de manière aléatoire, pendant deux heures, très tôt le matin, n'arrive pas aux étages supérieurs». Advertisements