A l'occasion du stage des athlètes de l'équipe nationale de demi-fond d'un mois qui a débuté hier à Tikjda (wilaya de Bouira), le conseiller technique et entraîneur, Réda Abdenouz, a dénoncé sa mise à l'écart par la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA). Très affecté par cette décision, Abdenouz s'explique : «Je n'arrive pas à comprendre la décision de la FAA. Pourtant, je suis bel et bien l'entraîneur de mon fils Ramzi, spécialiste du 800m lequel a été convoqué avec d'autres coureurs pour effectuer le premier stage de la saison en prévision des prochaines échéances internationales comme les Jeux méditerranéens d'Oran et les Mondiaux d'athlétisme d'Eugène 2022. La préparation se poursuivra jusqu'au 8 novembre prochain. Je suis doublement touché par la mesure de la Fédération vu que je suis non seulement conseiller technique de la FAA, mais aussi coach de mon fils qui avait saisi la DTN pour que je sois présent et suivre sa préparation à Tikjda. Il s'agit ni plus ni moins que d'une ''hogra'' qui vise aussi mon fils. Je veux rappeler à la Fédération qu'après une riche carrière d'athlète, je me suis reconverti en entraîneur grâce à mon diplôme de conseiller en sport. Lorsque j'ai réclamé auprès de la Fédération pour que je sois rétabli dans mes droits, le président de la FAA Yacine Louail m'a fait savoir que c'est ''trop tard''». Contacté par nos soins suite à la réaction de Réda Abdenouz, Yacine Louail réagit brièvement : «La FAA applique les critères. Toujours est-il, Abdenouz a le droit de faire recours». Pour rappel, Réda Abdenouz (53 ans) qui a exercé à Doha comme entraîneur, a été finaliste du 800m aux JO de Barcelone 1992. Il a été sacré champion dans la même épreuve du 800m lors des JM d'Athènes 1991. Advertisements