Durant deux jours, l'université Larbi Ben M'hidi d'Oum El Bouaghi a abrité un colloque international initié par la faculté d'architecture et des sciences de la terre, auquel ont pris part des professeurs issus des universités du pays (Alger, Annaba, Guelma, Tébessa, Constantine, Bejaia, Constantine, Oran et Sétif) et d'autres de Tunisie (Tunis, Sousse et Carthage). Les thèmes développés ont trait aux petites et moyennes villes à l'heure de la globalisation. Comme on le sait, le développement urbain amorcé par le pays a connu depuis l'indépendance une fulgurante ascension suite à une vertigineuse démographie. Les hameaux sont devenus des villages et les villages des villes et les villes des mégapoles. Les intervenants à ce colloque ont axé leurs travaux sur l'urbanisation de certaines villes en Algérie comme Guelma, Bordj Bou Arréridj, mais ils ont également développé des thèmes relatifs aux villes tunisiennes comme Sousse. Le doyen de la faculté de l'architecture et des sciences de la terre, Chérif Addad a abordé le sujet de la mondialisation rampante et son impact sur le devenir de l'urbanisation. En fait, tous les sujets abordés mettent en relief le rôle que devraient jouer les petites et moyennes villes dans un monde globalisé où les grandes villes détiennent pratiquement le monopole dans maints secteurs, en ne cédant aucun terrain à leurs «consœurs» de petite taille. Ces dernières vivent presque à l'ombre des mégapoles où tout se décide et se réalise. Quelles solutions préconiser pour une mise à niveau qui satisfasse tout le monde ? L'université, c'est toujours elle, qui se penche sur le sujet et cherche à travers l'organisation de colloques et séminaires à constater, proposer, analyser, et concevoir des solutions pour un développement sain des villes. Advertisements