Le Syndicat des Journalistes Palestiniens condamne les attaques sionistes contre les journalistes    Les Ensembles de musique "El Ferda" et "Imerhane" enchantent le public algérois    Le Groupe «Saidal» envisage d'augmenter son chiffre d'affaires à 35 Mds DA en 2025    Une avancée stratégique vers la souveraineté numérique    Manifestations à Washington et New York pour exiger la libération d'un étudiant miilitant palestinien    Un syndicaliste espagnol avertit contre les atteintes aux droits humains    Vague d'indignation après l'expulsion de juristes espagnols par les autorités d'occupation    Le Chabab plus entreprenant que les Usmistes    Ligue mondiale : Cylia Ouikène sacrée en Chine    Victoire du NR Chlef devant Seddouk VB    Le marché populaire de Z'kak Souafa, destination préférée des jeûneurs    Près de 6 quintaux de café subventionné saisis    Le mois de Ramadhan entre spiritualité, solidarité et générosité    M. Arkab en visite lundi dans la wilaya de Béchar    Le Plan de sauvegarde et de mise en valeur approuvé par arrêté interministériel    Coup d'envoi de la manifestation    La Radio culturelle organise une conférence    Qualifis-Mondial 2026 (Gr:G-5e-6e j): le gardien de but Oussama Benbot remplace Mandrea    Mobilis rend hommage à d'anciennes gloires de la JSK    63e anniversaire de la Fête de la Victoire : l'APN organise une Journée d'étude mardi    Justice: possibilité d'obtenir le certificat de nationalité sur simple présentation de la CIN ou du passeport biométrique    Hadj 2025: début de la réservation des billets via le portail "Bawabet El Hadj Dz" et l'application "Rakb Alhajij"    L'amélioration de l'attractivité des structures destinées aux jeunes au cœur de la stratégie du secteur    La superficie totale des périmètres irrigués à travers le pays sera portée à 3 millions d'hectares    Ramadhan: "abondance" des produits alimentaires    Magramane reçoit le Chargé d'Affaires de l'Ambassade de France en Algérie    Le président du HCI met en avant le rôle des institutions religieuses dans la protection de l'identité de la nation    Des associations latino-américaines condamnent "fermement" l'expulsion de juristes espagnols du Sahara occidental par les autorités d'occupation marocaines    L'Algérie engagée à autonomiser les femmes et à promouvoir leurs droits politiques et sociaux    Quatre terroristes se rendent aux autorités militaires à Bordj Badji Mokhtar    Le terroriste Al-Joulani adoubé par la France commet un génocide contre la communauté alaouite    Guelma: lever de rideau sur le 9e festival culturel local de l'Inchad    Rekhroukh reçoit des députés de l'APN des wilayas d'El Ménéa et d'In Salah    Unicef: un million d'enfants luttent pour survivre à Ghaza    Ligue 1 Mobilis: un ''draw'' CRB-USMA qui arrange le MCA, Biskra lanterne rouge    Epreuves restreignant la dynamique associative en Algérie        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'eau, instrument d'asservissement
L'environnement et le développement durable
Publié dans El Watan le 25 - 06 - 2005

Thème au cœur d'une actualité brûlante, la politique algérienne en matière d'environnement et de développement durable a été traitée et débattue sous toutes ses coutures à la faveur d'un colloque organisé à l'université Mentouri de Constantine.
Initié par le laboratoire d'étude et de recherche sur le Maghreb et la Méditerranée, cet événement, qui a réuni un panel de chercheurs universitaires venus des quatre coins du pays, a été, pour les uns, l'occasion idoine d'exposer leurs travaux et, pour les autres, une bonne opportunité de confronter des points de vue souvent différents, mais toujours éclairés par une bonne expérience de ce vaste sujet abordé à la faveur d'une quinzaine de communications suivies de débats francs et directs, en l'absence de la langue de bois qui préside à d'autres rencontres traitant le même thème. Vice-président du comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies, le professeur Azzouz Kerdoun tracera la voie à travers un exposé sans concession sur le droit à l'eau garanti en théorie par une batterie de législations internationales que certaines nations n'hésitent pas à bafouer pour asservir des pays limitrophes. Au terme de cette communication, dont la haute teneur a été soulignée par plusieurs intervenants, le conférencier n'a pas exclu l'éventualité d'une révolution dans le domaine de l'eau sachant, expliquera-t-il, que « l'eau étant un bien de l'humanité, elle pourrait à l'avenir devenir une source de maladies, de dévastations environnementales et de conflits sans un système équitable d'appropriation, de partage, de gestion, de conservation et d'utilisation ». Dans ce contexte, il pointera un doigt vers les sociétés transnationales qui gèrent des concessions avec pour seul objectif le profit, nonobstant toute autre considération. Pour illustrer ses propos, il évoquera, entre autres cas de figure, le soulèvement de la population d'un village de Colombie où le prix imposé était devenu hors de portée des petites bourses, ce qui a finalement poussé les pouvoirs publics de ce pays à résilier le contrat de concession le liant à la société incriminée. Partant de cet exemple, le professeur Kerdoun évoquera la problématique posée par l'adoption en Algérie de mesures tendant à la privatisation de ce secteur via des contrats de gestion qui pourraient, selon lui, à plus ou moins long terme se transformer, sous la pression des instances financières internationales, en contrats de concession, dont la perversité sera mise en exergue par plusieurs intervenants qui manifesteront tous une vive inquiétude quant aux retombées de cette mesure susceptible, malgré les garanties données par les pouvoirs publics, d'entraîner une flambée des prix de l'eau. D'où le risque, a-t-on estimé, de mouvements de foule et de conflits sociaux observés dans certaines régions du monde où le principe de la concession a été rendu caduc sous la pression populaire. Abordé par Safia Zidelmal, enseignante à la faculté de droit de Tizi Ouzou, le principe de précaution témoigne, du point de vue de la conférencière, d'une prise de conscience quant au caractère irréversible des dommages que les activités humaines peuvent causer à l'environnement à travers la diminution de la couche d'ozone, les déchets radioactifs et industriels ainsi que l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés. Argumentant sur le fait que les intérêts économiques et commerciaux des nations l'emportent le plus souvent sur la sécurité environnementale, le principe de précaution demeure, selon elle, une notion qui génère plus de controverses que de solutions. Pour sa part, Hayet Hadef, maître assistante à la faculté des sciences de la terre de Constantine, posera un regard très critique sur les enjeux du développement durable et l'impact négatif du processus d'urbanisation induit par une consommation foncière anarchique. S'appuyant sur l'exemple de la ville de Skikda, cette architecte de formation analysera l'extension désordonnée de cette ville au détriment de ses espaces agricoles et ruraux. Parmi les symptômes imputés à cette urbanisation sauvage, la conférencière citera la dégradation et l'épuisement de son environnement, la pollution des terres, des eaux et de l'air ainsi que les répercussions sur la santé publique. Dans cette optique et face aux risques importants générés par l'industrie en Algérie, Mounira Bouchareb, maître assistante au centre universitaire d'Oum El Bouaghi, s'interrogera sur les retombées de la nouvelle législation mise en place pour mieux cerner nos infrastructures industrielles considérées par cette dernière comme « des consommateurs féroces des ressources naturelles et une source de pollution et de nuisances pour l'environnement, notamment quand il s'agit d'un groupement d'industries ».

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.