Le nom de Loucif Hamani – dont la procédure de rapatriement est en cours depuis Paris, et l'inhumation sera effectuée en son village natal d'Igoufaf (commune d'Aït Yahia, wilaya de Tizi Ouzou) -, est intimement et solidement lié et relié à l'art pugilistique algérien. Il a marqué toute une époque, celle des années 1970, l'âge d'or de la boxe défendant les couleurs et hissant l'emblème national dans le concert des nations. Il était de la race des seigneurs. Il avait de qui tenir. Une prestance et une majesté issues de famille. Le côté battant provient de sa mère et celui combattant de son père. Une généalogie, une extraction de graines de champions. Une force de frappe. Droitier et gaucher, il a gagné des titres et des médailles, mais pas en chocolat. Champion d'Algérie (1969), médaille d'argent aux Jeux méditerranéens d'Izmir (Turquie), médaille d'or aux Jeux méditerranéens d'Alger (1975) et aux Jeux africains (1978), croisant les gants et le fer avec des adversaires redoutables, il sera champion d'Afrique des poids super-welters devant le Nigérian «Sea» Robinson, perdra contre l'Américain Marvin Hagler, ou encore remportera la fameuse victoire en dix rounds contre l'Américain Emile Griffith (1976). Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements