Pour ceux qui l'ont connu de près, Ali El Kenz représente l'une des figures indéniables du mouvement intellectuel national. Le premier anniversaire de la disparition d'Ali El Kenz allait passer sous silence à Skikda n'était l'initiative louable de la bibliothèque principale qui a tenu à marquer l'évènement et de lui rendre l'hommage qui sied à sa notoriété. Cherchant certainement à rehausser cette commémoration, la direction de la bibliothèque principale a invité à l'occasion le sociologue Layachi Anser qui, à l'occasion, est intervenu longuement pour parler d'Ali El Kenz, de son parcours et de son apport intellectuel. Intitulée «Ali El Kenz, un sociologue algérien», la communication de Layachi Anser ne s'est pas limitée au volet académique. Plus intimiste, Layachi est revenu sur l'amitié qui le liait au défunt en rappelant les conditions de leur première rencontre à l'institut des sciences sociales de l'université d'Annaba. Layachi illustrera par la même occasion la continuité de cette relation en rappelant ses différentes étapes. Il reviendra sur l'épisode douloureux de la décennie noire et du départ d'El Kenz vers la Tunisie en 1993. «Depuis, le contact fut rompu et nous nous contentions de correspondre pour maintenir notre amitié», rappelle M. Anser. Cette rupture prendra fin en 2010 lorsque M. Anser, alors chef du département des sciences sociales de l'université du Qatar, invita son ami à assister à un colloque international durant lequel on honora El Kenz en lui attribuant le prix Ibn Khaldoun. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements