Le Procureur de la République près le Pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a requis lundi 22 novembre une peine de sept (7) ans de prison ferme et une amende d'un (1) million DA à l'encontre de l'ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, impliqué dans une affaire liée à la corruption dans la wilaya de Béjaïa. Une peine de trois (3) ans de prison ferme et une amende de 100.000 DA a également été requise à l'encontre de son directeur de cabinet, Mustapha Rahiel, de l'ancien wali de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni et de l'ancien Secrétaire général de la wilaya ainsi que de l'homme d'affaires Laâlaoui Mahmoud. L'ancien Premier ministre et son directeur de cabinet sont poursuivis dans des affaires de corruption au niveau de la wilaya de Béjaïa, notamment pour « abus de fonction et octroi d'indus avantages ». Lors de l'audition des accusés, Abdelmalek Sellal a nié l'existence d'une relation avec l'homme d'affaires Laâlaoui. De son côté, l'ancien directeur de cabinet, Mustapha Rahiel a nié son intervention pour octroyer des facilitations pour la réalisation d'un hôtel touristique, déclarant que « l'intervention de la Primature à l'époque était dans le cadre des facilitations accordées aux investisseurs afin de créer de nouveaux postes d'emploi ». Le tribunal a également auditionné l'homme d'affaires Mahmoud Laâlaoui ainsi que plusieurs cadres de la wilaya de Béjaïa, des services techniques de la Direction de la Protection civile de wilaya et de la Sonelgaz. Le procès se poursuit avec les plaidoiries du collectif de la défense des accusés. APS Advertisements