à l'occasion de la semaine de l'entrepreneuriat, une séance inaugurale a été tenue à l'université de Souk Ahras dans laquelle l'on a mis en valeur l'incontournable orientation des jeunes diplômés vers l'investissement productif et créateur de postes d'emploi. Le recteur, Mahmoud Boufaida, a déclaré lors de son intervention que l'université doit assumer pleinement son rôle de lieu de recherche et d'idées et que c'est à partir de cette institution que l'on compte assurer un partenariat économique basé sur la formation et l'orientation. «Les pouvoirs publics sont acquis à cette même approche et leur engagement ne laisse aucune équivoque quant à l'implication de l'Etat dans cette voie de création des projets structurants où les universitaires sont appelés à jouer un rôle prépondérant», a-t-il insisté. De son côté, le directeur de wilaya de l'industrie et des mines a mis en avant les atouts des projets structurants qui n'ont pas atteint, selon lui, les résultats escomptés à cause du manque d'expérience et d'un engagement parfois peu étudié. «L'université est le lieu où mûrissent les idées et où évoluent les concepts et le recours à cette institution n'est pas fortuit, car nous misons sur un accompagnement qui nous éviterait l'improvisation et les projets sans lendemain», a-t-il expliqué. Lounes Bouzegza, le wali de Souk Ahras a transmis, lors de son allocution, des messages forts à l'adresse des jeunes investisseurs les exhortant à s'inscrire dans le cadre de la libre initiative au lieu de l'assistanat. «Vous êtes capables de devenir employeurs au lieu de demandeurs d'emploi et toutes les chances sont actuellement de votre côté. L'Etat prévoit des avantages énormes pour tous ceux qui désirent investir conformément aux nouvelles options du pays et l'on est déjà persuadé que les créneaux porteurs ne manquent pas», a-t-il dit. L'assistance a eu droit, par la même occasion à deux conférences présentées par deux enseignants universitaires chargés respectivement de la Maison de l'entrepreneuriat et de la Business Incubation, deux structures de formation académiques destinées à promouvoir cette option. «Il nous arrive souvent de constater l'existence en surnombre d'idées novatrices, voire révolutionnaires, auprès de nos jeunes étudiants qu'il conviendrait d'orienter et de rendre réalisables. Et là nous devons partir du principe que le choix du projet n'est pas forcément en rapport avec le cursus pédagogique ou le diplôme de l'intéressé», a fait comprendre l'un des conférenciers. Advertisements