Trente-trois jours nous séparent du début de la CAN-Cameroun 2022. Nul ne sait si la compétition se tiendra. En effet, les événements se sont succédé à la vitesse grand V au cours des derniers jours. Après le coup de gueule de la Confédération africaine de football (CAF) qui a reproché aux autorités camerounaises la lenteur et les retards accusés dans la finition de travaux au niveau d'enceintes qui doivent accueillir le grand tournoi de football continental, voilà qu'un intrus s'est invité tout seul dans l'événement que le Cameroun s'apprête à organiser. Le variant Omicron, une nouvelle souche a été détectée au niveau de l'Afrique australe et il est en train de se propager rapidement sur le continent et même en Europe. Il ne manquait que lui pour ajouter une couche aux multiples menaces qui pèsent sur la tenue du tournoi dans les délais impartis et le format arrêté conjointement par le pays organisateur et la CAF. Les deux parties sont mobilisées afin de tout mettre en œuvre pour que le tournoi ne soit pas reporté une seconde fois (il était prévu qu'il se tienne en 2021, malheureusement le retard dans la livraison des stades et la Covid-19 ont faussé les plans). Un second report pour cause d'Omicron débouchera sur l'annulation du tournoi au Cameroun vu que l'édition 2023, dans un an, a été confiée à la Côte d'Ivoire. Omicron fait peur C'est sous cette terrible pression et menace que vit le Cameroun depuis que le nouveau variant s'est incrusté dans le quotidien des gens. Il est jugé préoccupant par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les autorités camerounaises ont déjà pris certaines mesures de sécurité comme par exemple faire vacciner entre deux et trois millions de personnes d'ici la mi-décembre. Des mesures strictes d'isolement de voyageurs en provenance d'Afrique australe sont au menu. Organiser une grande compétition sportive comme la CAN alors que le variant Omicron se propage rapidement fait craindre le pire. Y. Ouahib Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements