La coupe d'Afrique des nations (CAN) doit débuter le 9 janvier prochain au Cameroun. Mais aux dernières nouvelles, son organisation durant cette date initiale fait l'objet de doutes à cause, entre autres, d'une histoire de manque d'équipements. Cela se passe moins d'une semaine après la signature de l'Accord entre le Cameroun et la Confédération africaine de football (CAF), justement pour l'organisation de cette manifestation. La cérémonie s'est déroulée au Palais des sports de Yaoundé. Seidou Mbombo Njoya, président par intérim de la Fédération camerounaise de football et Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports et de l'Education physique et également président du Comité local d'organisation de la CAN 2021, ont procédé à la signature de cet accord avec le 1er vice-président de la Confédération africaine de football Me Augustin Senghor. Avec cet accord-cadre, le Cameroun sécurise, juridiquement, sa compétition prévue du 9 janvier au 6 février 2022, avec la certitude qu'elle ne lui sera plus retirée comme en 2019. Mais on parle beaucoup d'un éventuel risque de ne pas tenir cette compétition comme prévu initialement. Le Cameroun devait accueillir le championnat d'Afrique, au début de cette année 2021, mais celui-ci a été reporté d'un an, en raison des circonstances de propagation du coronavirus. Aux dernières nouvelles, on évoque plusieurs difficultés à différents niveaux, mettant en péril l'organisation de cette compétition pour la 2e fois, après que cela s'était déjà produit en 2019 et que la tâche d'organiser la compétition avait été confiée à l'Egypte. Une forte délégation des membres de la CAF se trouve sur place au Cameroun pour suivre les préparatifs de cette compétition continentale. Parmi les préoccupations actuelles suivies par ces membres de la CAF, on citera l'état de préparation des stades, des hôtels pour l'hébergement des délégations, ainsi que des supporters, la vente des billets, le nombre de supporters autorisés à assister à chaque match, l'organisation de l'entrée et de la sortie de ces mêmes supporters, ainsi que l'arrivée des caméras chargées des retransmissions télévisées qui ne sont pas arrivées d'ailleurs au Cameroun. L'arrivée de ces caméras demande beaucoup de temps pour accomplir les différentes procédures pour leur entrée dans le pays. Le retard de leur arrivée à l'heure actuelle met le comité d'organisation local au Cameroun devant une situation de crise dont les organisateurs doivent régler tous les détails, or c'est le temps qui joue contre eux. Ils font donc une course contre celui-ci. De plus, et parmi également les difficultés auxquelles est confronté le tournoi, il y a ce malentendu entre le gouvernement du Cameroun et le président de la Fédération camerounaise de football, Tombe Rocco, et l'existence d'une volonté de l'évincer de son poste. Cela se passe au moment où le président de la FIFA, l'Iitalo-Suisse, Gianni Infantino, le soutient fortement, malgré la tendance du gouvernement camerounais à porter plainte devant le Tribunal international des sports (TAS), pour se débarrasser de Tombi Rocco. A la CAF, on écarte la question du déplacement du tournoi du Cameroun vers un autre pays à cause justement du manque de temps, et on préfère alors le reporter à l'été 2022. Son éventuel report à 2023 est hors de question, car une nouvelle version de la CAN est censée se tenir, cette année, en Côte d'Ivoire. Donc, si le tournoi ne peut pas se tenir au Cameroun, il pourra être déplacé dans un autre pays, l'été prochain.