Sexagénaire, Kouachi a appartenu au monde de l'éducation. D'abord instituteur, puis inspecteur de l'enseignement, il a consacré sa vie au monde des petits, ces hommes en devenir. En tant qu'enseignant d'abord dans une école, puis comme directeur et ensuite comme inspecteur. Comment ? Depuis quarante années, Kouachi Laouadi a écrit des contes pour les petits. Et ce n'est pas une mince affaire que d'écrire pour les petits écoliers, car cela exige une grande appréhension de ce monde. Seul un instituteur chevronné a ce pouvoir de retenir leur attention. Comme disait l'autre, ce n'est pas une sinécure de se mettre à leur diapason, c'est-à-dire leur niveau de compréhension. En somme, seuls les pédagogues avertis en savent quelque chose, eux qui sont tout le temps en contact avec les élèves. Ils savent doser leur enseignement en fonction de leur assimilation. Au tout début de sa carrière d'écrivain pour les enfants, Laouadi a fait paraître ses contes dans plusieurs revues. On cite, entre autres, l'Unité qui paraissait en arabe sous le titre El Wihda, dans la revue El Djazairia, El Amel. C'est beaucoup plus tard qu'il a pensé à l'édition. Ce qui s'est réalisé en 1988 et 1989. Les premiers contes sont parus chez Le fennec, une maison d'édition établie à Aïn Témouchent. Mais il lui reste ceux qui ne sont pas édités en dehors de Fatima, Le trésor perdu, La ruse du chat et tant d'autres. Il nous apprend que certains textes peuvent servir comme pièces de théâtre. C'est ce genre aussi qui retient l'attention des jeunes garçons et filles en âge scolaire. Kouachi ne désespère pas de voir ses écrits faire l'objet d'une édition dans un recueil. En plus du texte, le livre pour enfants comporte des illustrations qui sont un support indéniable pour la compréhension de l'histoire. Et les enfants en raffolent. C'est à partir de la lecture que l'on fidélise les enfants pour devenir les lecteurs de demain. Advertisements