Le tirage au sort pour la détermination des sites et des logements des bénéficiaires entrant dans la catégorie social (LPL) «à points» a été organisé jeudi au Palais des sports. Un imposant dispositif policier a été mis en place pour garantir la sécurité de cette opération devant concerner près de 5500 demandeurs (daïra d'Oran) qui seront très bientôt logés après de longues années d'attente. Une ambiance particulière a caractérisé cette journée, une délivrance pour les plus impatients qui n'ont pas hésité à exprimer leur joie. La liste a été rendue publique dès septembre et l'opération aurait pu avoir lieu plutôt, mais il fallait entre-temps étudier tous les recours introduits et ceux-ci étaient nombreux vu l'ampleur de la demande. Il y a quelques jours, les demandeurs retenus définitivement ont été invités à se présenter à la daïra d'Oran pour retirer les convocations qui leur ouvraient droit à participer au tirage au sort afin de connaître le lieu d'implantation de leur futur logement. Une façon de faire motivée par un souci de transparence. Les sites en question se situent à Aïn Beïda dans la daïra d'Es-Senia (2000 logements), à Haï Chaklaoua du côté d'El Barki (900 logements) et à Oued Tlelat pour le reste. Dans le même registre du logement, la semaine dernière a été également marquée par une opération de relogement de grande envergure ayant concerné les occupants du bidonville Es-Sebkha à l'entrée de la commune de Sidi Chahmi. Pour ce cas précis, 1000 familles ont été relogées mais le site en compte plus d'où les actions de protestation qui s'en sont suivies. Entre le moment où les familles bénéficiaires ont été recensées et celui où les logements pour les accueillir ont été réalisés, d'autres familles sont venues s'installer, explique-t-on. Quoiqu'il en soit, le site a été rasé tout de suite par les autorités pour éviter que de nouveaux venus ne viennent le réoccuper. Il s'agit aussi de couper l'herbe sous le pied des spéculateurs qui ont font des bidonvilles un marché parallèle de «l'immobilier». La résorption l'habitat illicite précaire a toujours fait partie de la politique du logement à l'échelle locale pour ne citer que le cas de Ras El Aïn et des Planteurs avec, là aussi, une demande qui dépasse largement l'offre. Les autorités promettent néanmoins d'autres actions similaires en fonction des réalisations. Advertisements