Un groupe de journalistes de Tizi Ouzou, représentant six organes de la presse écrite et de la radio nationale, ont vécu une mésaventure particulière mardi dernier. Les bureaux locaux ont reçu des invitations du cabinet de la wilaya les conviant à couvrir la « visite de travail et d'inspection du wali dans la commune de Tizi Ouzou ». Le cortège a démarré avec 40 minutes de retard sans les journalistes. Ces derniers n'étaient pas accompagnés des représentants de « la cellule d'information » de la wilaya et on ne leur a pas remis le programme de la visite du wali. Le cortège étant parti en trombe, le véhicule transportant les journalistes s'est retrouvé coincé dans les embouteillages sans savoir quelle direction prendre. Le wali devait inspecter le chantier de la rocade sud et de la voie ferrée, nous avait annoncé le chef de cabinet, quelques jours auparavant. Le même chantier sur lequel notre rédaction régionale voulait consacrer un reportage. Contacté à cet effet, il y a plusieurs semaines, le directeur des transports nous a exigé de lui adresser une demande. Aucune réponse ne nous est parvenue. Il a été relancé la semaine dernière sur le même sujet, et on a eu la même réponse. La visite de mardi dernier était une aubaine pour nous de faire notre travail. Vaine attente, car après avoir été isolé du cortège officiel, involontairement, croyons-nous, le véhicule des journalistes a rebroussé chemin. On a appris finalement que le cortège s'est rendu à la cité de jeunes filles de Boukhalfa, première étape de la visite. Les confrères ont interprêté la mésaventure comme un mépris de plus.