Depuis l'arrivée du nouveau wali et le maintien de l'ancien chef de cabinet, dont les pouvoirs ont été curieusement renforcés, les choses vont plutôt mal entre les dirigeants de la wilaya et la presse écrite. L'hostilité affichée à l'égard de la corporation reste pour le moins étrange et ne justifie guère ces rapports tendus qui sont, par ailleurs, assez préjudiciables au développement local et à l'information du citoyen. En effet, depuis quelques semaines, les hommes et femmes de la presse écrite ne sont plus conviés à couvrir les activités du wali ou de son exécutif. Seule la radio locale a les « privilèges ». L'esprit revanchard de fonctionnaires en mal de publicité ne fait que discréditer davantage l'image des institutions de l'Etat et élargir encore plus le fossé entre ces dernières et leurs administrés.