Présidée par MM. Sahel et Touati, respectivement procureur général près la cour de Blida et président du tribunal, la cellule de communication pour la cour de Blida a été créée officiellement et se trouve opérative depuis lundi. M. Sahel a rappelé les objectifs de la nouvelle politique de la justice algérienne qui « doit être le dernier rempart pour le citoyen contre les dépassements ». Elément nouveau, l'intérêt accordé à l'investisseur étranger a été ressorti à travers l'intervention du procureur général qui déclarera : « La qualification, la qualité de la formation, les performances de la justice deviennent un enjeu important pour ramener l'investisseur étranger ! »Des formations en cycles court, moyen et de longue durée sont organisées à tous les auxiliaires, et des conférences cycliques vont assurer la continuité. A cet effet, il a été appris que des journées de formation et d'information seront organisées. La première se déroulera aujourd'hui et abordera la thématique de l'état civil. Le justiciable algérien n'aura plus à attendre une éternité dans l'exécution des jugements puisque la cour de Blida tend vers la rapidité de l'action. La question du foncier agricole a été abordée. Il a été appris que l'enquête suit son cours au niveau de la Gendarmerie nationale pour Blida, Tipaza et 19 communes de la wilaya d'Alger dépendant de la cour de Blida ainsi que le domaine de Bouchaoui. « Nous devons faire la part entre les différents cas se présentant pour le foncier agricole et nous aurons une séance de travail avec la presse où des informations seront données avec délimitation des responsabilités. » Pour l'affaire Khalifa, M. Sahel rappellera qu'un mandat d'arrêt international a été lancé par le juge d'instruction chargé de l'affaire et que cet homme d'affaires n'est pas le seul à incriminer. Même le montant du préjudice n'a pu être déterminé mais le procureur général précisera que tous ceux qui ont trempé dans ce « crime du siècle s'il peut être catalogué ainsi » paieront.