M. Hadj Hamid Sahel, procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad-Raïs (cour d'Alger) jusqu'à avant-hier mardi, a été installé, hier à la tête du parquet général de la cour de Blida par M. Benyoucef, procureur général de la Cour suprême. Une sympathique cérémonie empreinte du souvenir de feu Med Tahar Lamara décédé, il y a exactement quarante jours. Hadj Seddik Touati, le président de la cour était entouré de Mme Latifa Kesenti et de Omar Mezdour, conseillers alors que le siège du ministère public était occupé par Med Boukhatem, PG adjoint qui avait liquidé des dossiers en cours durant cette période de deuil. En face Madjid Yahiaoui, le greffier en chef prenait acte de la prise de fonction de Sahel en qualité de procureur général et ce, juste après que le représentant du ministre eut prononcé quelques mots de félicitations et en présentant le nouveau chef du parquet général de Blida à l'assistance où nous avons remarqué la présence du barreau de Blida avec, à sa tête le disponible Me Yahia Bouamama, le bâtonnier qui a poussé la coquetterie jusqu'à permettre aux invités, magistrats et autorités de déguster des douceurs et un thé, dans le couloir du bâtonnat. Après que Touati eut souhaité une réunion fertile et prometteuse, le PG s'est présenté à la presse et a répondu avec beaucoup d'amabilité aux nombreuses questions. A propos du terme, mission spéciale, Sahel a été catégorique: «J'ai été nommé PG à la place de mon ami Lamara (qu'Allah lui accorde sa Miséricorde), j'ai neuf procureurs de la République de Cherchell à Larbaâ en passant par Chéraga, Boufarik, Koléa, Hadjout, Blida, El Affroun et Tipaza». L'ancien énarque a ajouté qu'en matière de justice, il n'y a ni mission, ni dossier spécial, ni «bombe», ni grosse ou petite affaire. Il y a des affaires où justice doit être rendue en toute sérénité, où la précipitation est bannie. Les portes de nos juridictions sont grandes ouvertes à la presse qui doit jouer un rôle prépondérant parallèlement, à la marche de l'appareil judiciaire. A 43 ans, ce père de famille n'ignore pas l'énormité de la tâche, mais avec ses adjoints Boukhatem, Ouaddah, Seriak, Bouchaâla, Zark-Erras, il est condamné au procès.