M. Belkhadem, SG du FLN, hier, au forum d'El Bilad, considère que l'Algérie a connu une avancée considérable en matière de libertés, notamment la liberté de la presse et d'expression. « Nous sommes contents de ce que nous avons réalisé en matière de liberté d'expression et d'opinion, car, au FLN, nous sommes convaincus qu'il ne peut y avoir de démocratie sans liberté de s'exprimer », a-t-il déclaré en réponse à une question liée à la situation actuelle de la presse en Algérie. Estimant qu'il y a « une liberté relative de la presse », le chef de la diplomatie algérienne précisera que « la liberté de s'exprimer ne doit pas devenir un prétexte pour verser dans la diffamation ». « Je pense que certains journalistes parmi vous refusent de confondre entre la liberté d'expression et la diffamation », a-t-il soutenu, avant d'ajouter que son parti s'apprête à célébrer, aux côtés des journalistes, la Journée mondiale de la liberté de la presse qui coïncide avec le 3 mai de chaque année. Sur le cas Benchicou et autres condamnations à la prison ferme infligées à des journalistes, M. Belkhadem a rejeté ce constat en disant qu'aucun journaliste n'est en prison pour ses écrits, fermant ainsi les yeux sur le verdict prononcé le 19 avril dernier par le tribunal d'Alger condamnant Benchicou et quatre anciens journalistes du Matin à des peines allant de 2 à 3 mois ferme. A une question selon laquelle le Quai d'Orsay aurait conditionné la signature du traité d'amitié avec l'Algérie par la libération des journalistes emprisonnés et l'arrêt des poursuites judiciaires contre d'autres, M. Belkhadem donnera une réponse négative. « Il est exclu d'accepter une quelconque conditionnalité pour la signature de ce traité », a-t-il précisé tout en niant cette information.