Les journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Boumerdès ont tenu à se mettre de la partie pour célébrer la Journée mondiale de la presse sous l'égide de leur association qui porte le nom de Rabah Hammouche, en hommage à ce confrère décédé lors du séisme de mai 2003. Ils ont organisé une conférence débat à la maison des jeunes Saïd Senani sur le thème « La presse algérienne depuis ses origines jusqu'à nos jours » qu'a animée Abderahmane Righi, enseignant en sciences de l'information et de la communication et journaliste à l'APS. A l'ouverture de la séance, le wali de Boumerdès, Ali Bedrici, a prononcé une courte allocution dans laquelle il a rappelé « l'apport des journalistes à l'édification d'un Etat républicain ». Lui succédera ensuite M. Righi qui, dans son exposé, divisera l'histoire de la presse algérienne sous la domination française en cinq chapitres fondamentaux. Il y eut ensuite une période de transition qui a coïncidé avec la guerre de libération et dont la presse (APS, Sawt El Arab) se faisait l'écho de la lutte pour la décolonisation. De fil en aiguille, M. Righi aboutira à l'ère de la presse du multipartisme qui se caractérise par un saut qualitatif en termes de libertés à ses débuts avant d'être confrontée à de multiples difficultés dont la menace terroriste et le harcèlement judiciaire. Pour ce qui est de l'exercice de l'activité journalistique dans la wilaya, le président de l'association précitée, Salim Haddou citera la mobilisation des journalistes dans les semaines qui ont suivi le séisme du 21 mai 2003. M. Righi, lui, pense que « les contraintes existent au niveau local, d'une part, et d'autre part le professionnalisme de certains correspondants est globalement à revoir. A signaler que lors d'une cérémonie organisée au siège de la wilaya, un hommage a été rendu au défunt Rabah Hammouche dont la veuve a été invitée pour recevoir un « présent symbolique » de la part du wali.