Le 3 mai 2005, le directeur de publication d'Alger Hebdo a fait paraître dans le quotidien El Watan un communiqué dans lequel il accuse la direction de la maison de la presse Tahar Djaout d'avoir été à l'origine de la non-parution de son journal. Il avance pour cela le fait que les locaux qu'il occupe ont été scellés au motif qu'il est redevable de créances de loyers impayés. S'il est vrai que la direction de la Maison de la presse a été contrainte à cette extrémité, ce n'est pourtant pas à cause de loyers impayés, mais plus simplement pour cause d'occupation illégale des lieux. M. Mehdaoui oublie, en effet, de dire que ni Alger Hebdo ni la société qui l'édite n'existent au niveau de l'administration de la maison de la presse. Cela fait, en effet, sept ans que M.Mehdaoui occupe des locaux sans bénéficier de rien d'autre qu'une simple décision d'attribution au nom de la Sarl Saprecom qui n'est pas, juqu'à preuve de contraire, éditrice du titre qu'il vient de créer. Il ne possède donc ni contrat, ni bail de location et n'a pu de ce fait payer aucun loyer. Pour régler ce différend, nous lui avons demandé de régulariser sa situation et de nous fournir les documents nécessaires pour lui ouvrir un dossier d'occupation des lieux. Chose qu'il s'obstine à refuser de faire malgré le fait qu'il vient de nous rendre destinataires d'un chèque de banque certifié n°803115 d'un montant de 51 millions de centimes qui n'est pas celui de sa société éditrice. Comment voulez-vous que dans ces conditions un établissement aussi sensible que la Maison de la presse puisse accepter d'héberger dans ses murs une entité commerciale et juridique totalement inconnue et qui, de surcroît, n'hésite pas à recourir à la diffamation et à la calomnie pour cacher on ne sait quel secret. En affirmant qu'il n'a reçu aucune mise en demeure, M. Mehdaoui travestit délibérément la réalité puisque nous produisons, pour le démentir, plus de huit mises en demeure dont une transmise par voie d'huissier et un échéancier de règlement des impayés signé de sa main et qu'il n'a bien entendu jamais honoré parce que conditionné par la régularisation administrative de sa situation. Pourquoi le directeur de la Sarl Saprecom refuse-t-il de nous remettre son registre du commerce et les statuts de la société éditrice alors que la loi lui en fait obligation ? Les organes de presse sont amicalement invités à tout moment à l'effet de s'informer à ce sujet ou pour tout autre préoccupation de s'informer auprès des différents services de la direction qui se réserve le droit d'ester M. Mehdaoui en justice. Le directeur Djoudi Mounji