Le monde entier fêtera aujourd'hui la Journée internationale de la famille décrétée en 1994 par l'Assemblée générale de l'ONU. Etant donné la place importante qu'occupent les personnes âgées dans l'équilibre de la cellule familiale, l'Algérie a préféré commémorer cet événement en organisant une journée d'étude consacrée au troisième âge qui représente 7% de la population algérienne, selon le recensement de 1998. C'est en collaboration avec l'Association d'aide et de soutien aux personnes âgées que le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine organise le débat sur cette frange de la société aujourd'hui à Alger. Le programme comportera plusieurs volets, à commencer par la prise en charge en milieu extrafamilial, un thème abordé par un représentant du ministère de la Solidarité pour faire état des conditions de prise en charge dans les centres d'accueil mis sous le contrôle de l'Etat. A cette journée d'étude, prendront part des représentants des ministères de la Santé, de la Solidarité, des Affaires religieuses mais également de l'Union des barreaux et des représentants du comité olympique. Il est question aussi de faire état des premiers résultats d'une enquête nationale sur l'évolution de la famille algérienne et surtout d'interpeller l'opinion publique sur les effets de l'isolement des personnes âgées sur la structure familiale. La tendance est à une plus longue vie pour les Algériens. Au bout de deux ou trois générations, la catégorie des jeunes sera moins importante que celle des vieux.
