Aux portes de la cité universitaire filles Lalla n'Soumer, érigée en amont de la nouvelle ville Ali Mendjeli, un jeune homme de 26 ans, originaire de Oued Athmenia - une petite ville située à une trentaine de kilomètres de la ville de Constantine -, a été découvert hier à 13 h 30 gisant dans une mare de sang, après avoir succombé à une agression à l'arme blanche perpétrée par deux jeunes habitants de cette mégapole, alors qu'il se trouvait à l'intérieur de son véhicule en compagnie de sa fiancée, une étudiante en 3e année. Un crime odieux qui a jeté l'émoi parmi les résidentes de cette structure et engendré dans la foulée une forme de psychose au sein même de la communauté universitaire de la faculté voisine, marquée ponctuellement par des actions de protestation au regard du climat d'insécurité qui règne en permanence aux abords de leur campus. Selon les premiers éléments de l'enquête diligentée par les services compétents de la gendarmerie nationale, la victime aurait succombée aux blessures infligées par ses agresseurs, notamment la profonde entaille à la jambe gauche et qui serait directement à l'origine du décès. C'est sur la base des renseignements fournis par la compagne de la victime, résidente à cette cité universitaire et témoin de la scène, que les auteurs présumés de ce crime ont été appréhendés dans les heures qui ont suivi ce forfait, suite aux recherches entreprises par plusieurs brigades de la gendarmerie nationale, renforcées par des éléments de la section de recherche et des chiens pisteurs. Il s'agit du nommé K. A., âgé de 18 ans, intercepté à la hauteur de la décharge publique du 7e km sur la RN 5 et, du nommé S. A., 18 ans, appréhendé à la périphérie de la zone industrielle Palma où il errait dans un état second, vraisemblablement sous l'effet de drogues dures ou de psychotropes, selon les déclarations du commandant de groupement de la gendarmerie de Constantine en charge de cette affaire. D'après cette même source d'information, les auteurs présumés de ce crime ont mené les enquêteurs sur les berges de l'oued Rhumel longeant la RN 5, en contrebas de la décharge publique, où ils avaient dissimulé en plus des armes du crime - un couteau à cran d'arrêt et un poignard à large lame - des bijoux, une somme d'argent, un portable, un poste radio-cassette ainsi que d'autres effets appartenant à la victime et à sa compagne. Ces derniers seront présentés aujourd'hui devant le tribunal compétent d'El Khroub.