A la tête d'une délégation de parlementaires belges, Jean-Pierre De Clercq, membre du gouvernement de la province de Hainaut, estime que ce jubilé est une belle opportunité pour constater de visu que l'Algérie a enterré sa période noire. M. De Clercq, vous êtes ici parmi les nombreux invités du monde entier. Pourrions-nous connaître vos premières impressions ? Permettez-moi de dire que je suis très épaté par la mobilisation des Algériens autour de Ben Bella, de cette hospitalité et de cette générosité des gens de Maghnia. Voir des enfants joyeux fiers d'un homme qu'ils n'ont pourtant pas connu. Et comment ou, plutôt, dans quel contexte vous avez été invités à ce jubilé ? Il y a deux mois, nous avons eu un entretien sympathique avec le Président en Belgique. Il nous avait expliqué son action et ses convictions en la réconciliation nationale. Nous avons été subjugués par ce discours. Nous avons également parlé d'un jumelage entre notre région de l'Hainaut et la wilaya de Tlemcen. Nous sommes venus pour toutes ces raisons (le protocole d'accord a été signé avant-hier avec le wali de Tlemcen). Maintenant que vous êtes en Algérie, vous avez pu avoir une idée sur la situation sécuritaire... Je vous le dis : l'Algérie n'est plus un pays dangereux. Elle s'ouvre sur l'étranger d'un pas sûr. Votre beau et chaleureux pays est une terre ouverte. Et comme Bouteflika et Ben Bella, nous croyons au processus de réconciliation.