Naftal, la filiale de Sonatrach pour la distribution des produits pétroliers, a signé dimanche soir un contrat avec le bureau d'études Accenture France. Le bureau d'études doit assister Naftal dans la mise en place de sa nouvelle organisation qui doit être adaptée au nouveau contexte économique marqué par l'ouverture du secteur à la concurrence. Le contrat a été signé en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, du PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, ainsi que des PDG d'Air Algérie et de Mobilis. Accenture est un groupe qui réalise un chiffre d'affaires de 15 milliards de dollars et il dispose de plus de 120 000 collaborateurs dans le monde et 4000 consultants environ. Accenture France a remporté le marché devant McKinsey, Ernest Young, Price-Water-House, Arthur-D-Little, Bernard Krief Consultants, Groupe Pentacle et Booze Allen Hamilton à l'issue d'un appel d'offres. Selon le PDG de Naftal, Akli Remini, « la mission d'Accenture consistera dans une première phase à réaliser un diagnostic de l'organisation actuelle et des systèmes de gestion existants, à proposer une nouvelle organisation plus adaptée au nouveau contexte économique, à déterminer les écarts entre l'organisation actuelle et l'organisation cible et préconiser les actions à entreprendre. » Dans une deuxième étape, Accenture sera chargé de la supervision de la mise en œuvre du nouveau schéma organisationnel. Le coût du contrat pour la première phase est d'environ 417 000 euros. Tandis que le coût de la deuxième phase sera sous la forme d'une provision de 1000 hommes/jour avec des prix unitaires de 825 euros par homme et par jour. Akli Remini a indiqué au cours de la cérémonie que « le recours à un bureau international pour la mise en place d'une nouvelle organisation de rang international intervient à la fois en prévision et à la faveur de l'adoption de la loi sur les hydrocarbures qui consacre la nécessité d'adapter les entreprises du secteur aux conditions de fonctionnement d'une économie de marché libre, ouverte et compétitive et offre des opportunités d'insertion dans le processus de la mondialisation que nous devons saisir au risque de le subir. » Pour le ministre, la réorganisation doit aboutir à la séparation des fonctions logistique et commercialisation.