Après plus de 2 années d'accalmie, la section syndicale des travailleurs du CHUO (UGTA) revient sur le devant de la scène syndicale, pour, cette fois, protester contre certaines mesures prises par la nouvelle direction, « qu'elle considère comme abusives », mais aussi pour mettre sur la table, une fois de plus, ses revendications, apprend-on auprès du SG de la section syndicale. Dans cet objectif, un sit-in sera tenu ce mardi, où il sera décidé avec les travailleurs de l'hôpital des éventuelles mesures à prendre pour obtenir satisfaction. L'on saura que, entre autres revendications, figurent le non-établissement du plan de gestion des ressources humaines, ce qui implique une année blanche (sans aucune promotion ni évolution dans le plan de carrière) pour les travailleurs, l'élargissement de la prime d'intéressement pour tous les travailleurs, la régularisation des agents de sécurité et l'intégration des vacataires en poste. Par ailleurs, à travers cette action de protestation, « le syndicat veut dénoncer des mesures arbitraires et abusives prises à l'encontre des personnels paramédicaux, administratifs ou polyvalents. Les travailleurs se sentent pointés du doigt comme s'ils étaient les seuls responsables du mauvais fonctionnement du CHUO. » Et notre interlocuteur d'ajouter : « Il faut savoir que nous travaillons dans les pires conditions et en l'absence du strict minimum. » Le recours à la grève n'est pas écarté par les syndicalistes qui auront à décider de cette éventualité, ou d'une autre, lors du sit-in qui regroupera l'UGTA et ses adhérents, ce mardi, au sein du CHU.