Le plan de circulation et de stationnement dans la capitale, lancé il y a peu dans la ferveur, n'a pas fait que des heureux, loin de là. Outre les désagréments causés aux chantiers et au port d'Alger, et qui l'ont fait bruyamment savoir, différents points noirs persistent au grand désarroi des usagers de la route. our s'en convaincre, il suffit de faire une escapade à la périphérie de la capitale, du côté de la station de bus de Ben Aknoun plus précisément, où un vacarme des plus cahoteux a lieu. A toute heure de la journée, une file de véhicules sans cesse grandissante se forme sur tout le parcours de la route menant à Dély Ibrahim et à El Achour au grand dam des automobilistes et autres étudiants qui sont obligés d'y transiter après la fermeture partielle à la circulation des routes aux alentours de Chevally. Les agents chargés de la régulation de la circulation ne font, pour cela, qu'assister, impuissants, à tout ce charivari. S'y ajoute, à notre dépit, ces plaques signalétiques plantées, à tout va, à l'autre bout de la RN 36 qui donneront, assurément, le tournis à beaucoup d'automobilistes.