Un groupe de professeurs, chargés de corriger les épreuves du baccalauréat au lycée Hassiba Ben Bouali, a été éconduit, « poliment », hier, par le chef d'établissement. Motif : « Le centre ne peut les accepter, car le nombre de professeurs-correcteurs déjà affectés est suffisant. » Ces professeurs, venus tous de Boumerdès, s'estiment, cependant, « floués » du moment qu'ils étaient « réquisitionnés » par l'Office national des examens et concours (ONEC). « Nous avons reçu des ordres de mission nous ordonnant de rejoindre le centre en question. Dans le cas contraire, comme le prévoit le règlement, nous serions exposés à des sanctions administratives », nous ont-ils déclaré, dépités, dont certains sont venus de Dellys. Contacté, l'Office national des examens et concours tient à préciser : « Pour parer à toute éventualité, l'ONEC préfère ne pas se limiter au nombre exact de professeurs chargés de cette mission. Les convocations sont transmises en mars, donc 3 mois avant terme, et durant cette période, beaucoup de choses peuvent arriver, comme par exemple une incapacité physique ou une maternité s'il s'agit d'une femme. Nous devons, de ce fait, prendre nos dispositions à l'avance. » Et d'ajouter à l'adresse des enseignants de Boumerdès : « Nous leur exprimons notre hommage pour avoir répondu à notre convocation et tenons à leur assurer qu'aucune sanction ne leur sera infligée. »