L'assemblée générale de l'AS Khroub se tiendra avant la fin juin, probablement vers le 25. Une assemblée générale tant attendue, puisque le club aura traversé, ces dernières semaines, une phase difficile marquée par la montée au créneau de certains perturbateurs qui ont d'ailleurs pris l'habitude de monter, à l'occasion de chaque fin de compétition, des campagnes de dénigrement visant à destituer le président Khatabi. Des tentatives qui, fort heureusement pour l'ASK, se sont soldées par de cuisants échecs, puisque le président de l'ASK a été de tout le temps sollicité et maintenu dans son poste par les amoureux du club, malgré ses intentions de démission affichées à moult reprises. Le bilan du président est incontestablement exceptionnel au vue des moyens dérisoires qui ont été mis à la disposition d'un club qui s'est hissé, en un laps de temps très court, de la division honneur à la seconde division, pour y disputer dignement et sans complexe aucun l'accession avec des clubs de renom comme l'USMH, l'ASMO... A titre de rappel, l'ASK n'a pu compter cette année que sur les subventions de l'APC et de l'APW en l'absence totale d'un quelconque sponsor, mis à part Sonelgaz. Les gars du duo Belaribi-Mehimdet ont prouvé que des joueurs anonymes pouvaient relever le défi, alors que les deux entraîneurs ont apporté la preuve suffisante que l'on pouvait compter sur le technicien algérien. Une situation qui a poussé le président à réfléchir à s'offrir une sortie honorable et laisser le club dans une très bonne santé financière. Il dira à ce sujet : « Je suis las de toute cette pression qui existe tout le temps que l'on soit performant ou non. Peu de gens ont de la reconnaissance pour le travail qui a été fait et les attaques contre ma personne ne cessent jamais. J'ai envie de me retirer et de m'occuper un peu de ma famille. J'avoue que j'y réfléchis beaucoup en ce moment, même si je ne sais pas sur quel pied danser. » Une situation qui a laissé les joueurs aussi dans l'expectative, puisque beaucoup ont laissé entendre qu'ils changeraient d'air si jamais Khatabi s'en allait.