Suite à la condamnation après appel du confrère journaliste d'El Watan, Smaïl Ghellab, liée à la parution d'un article en date du 28 avril 2003 relatif à l'empiétement sur le cimetière juif de M'sila, à une amende de 5000 DA et à 10 000 DA de dommages et intérêts, le collectif des correspondants locaux signataires de ce communiqué considère qu'il y a eu atteinte à la liberté d'expression et constitue un fait d'Etat de non-droit, d'autant plus que la défense avait sollicité une expertise pour la détermination exacte de la configuration du cimetière en question. De ce fait, il est demandé la réouverture du dossier. En signe de solidarité avec notre confrère, il a été décidé de boycotter la couverture de la visite du ministre du Tourisme, prévue les 22 et 23 juin 2005. Les signataires : Le Soir d'Algérie, Le Quotidien d'Oran, Liberté, Echourouq, El Ahrar, El Khabar, Akher Saâ, l'Est République, Enasr, El Fedjr, El Youm, El Moustaqbal. Par ailleurs, l'ancien correspondant du Matin à Bouira a été convoqué mardi après-midi pour être auditionné par le juge d'instruction près le tribunal de Bouira à propos d'un article signé Badis Mostfaoui et jugé diffamatoire par la CCLS. L'écrit en question est jugé comme tel par le directeur de la Coopérative des céréales et des légumes secs parce que, selon notre confrère, il a osé se faire l'écho des plaintes de ce « travailleur licencié et en proie à une cascade de procès auxquels, faute de moyens pour y faire face, il a recouru, à l'époque, au journal Le Matin pour porter à l'opinion ses déboires ». Notre confrère ne semble pas comprendre que le magistrat instructeur l'ait longuement « cuisiné » sur le pseudonyme duquel il signait ses articles alors.