Dans une lettre adressée à notre rédaction, les membres de l'association El Moussalaha, qui représentent les acquéreurs de logements LSP de la cité dite des 4 400 logements à Haï Khémisti, s'insurgent contre « certaines pratiques de promoteurs immobiliers qui agissent en violation de la réglementation en vigueur ». En effet, la majorité qui avait souscrit à un logement en septembre 2001, attend toujours la réception du programme qui, pourtant, devait s'achever au plus tard dans un délais de 24 mois. Pourtant, aujourd'hui encore, « la majorité de ces habitations manque des conditions de vie les plus élémentaires tel que l'eau pour certains, l'électricité pour d'autres ainsi que l'aménagement des chaussées ». Ceci sans parler du « manque d'infrastructures d'accompagnement (école, marché, poste de police, etc.), de l'absence totale d'espaces verts et de l'insuffisance en moyens de transport ». Pis encore ! la seule parcelle de terrain qui reste serait convoitée par un promoteur alors qu'elle est située à proximité d'autres habitations, et la bâtir serait contraire aux règles de l'urbanisme. « Nous voulons des maisons et non des tombeaux », disent les membres de cette association dans une lettre adressée au wali d'Oran et dont une copie nous est parvenue. Selon l'association El Moussalaha, ces problèmes auraient même été discutés lors d'une session ordinaire de l'APW en décembre 2004, mais concrètement rien n'a été fait. Ses membres ont adressé moult doléances aux représentants de l'administration locale et sont décidés à continuer leur combat jusqu'à ce qu'ils puissent avoir une cité décente.