Le directeur des logements et des équipements publics (DLEP) de la wilaya de Tizi Ouzou a assuré, le 9 juillet, lors d'une réunion tenue avec les acquéreurs des LSP du site Imedjrouradh, dans la commune d'Azazga, que l'augmentation de 250 000 DA sur le prix de cession annoncée par le promoteur ne prendra pas effet. En effet, « le DLEP nous a affirmé qu'à 99% cette augmentation n'aura pas lieu tout en expliquant qu'une telle procédure n'est aucunement tolérée sans la consultation et le consentement de la direction des logements de la wilaya. Les acquéreurs qui ont déjà payé doivent, désormais, se faire rembourser », apprend-on auprès des acquéreurs qui se sont réunis sur le site où sont bâtis les logements en question. Déjà mis sur la sellette, « le promoteur desdits logements, en l'occurrence SARL Azazga- promotion, a été convoqué par le DLEP, le 3 juillet pour lui présenter une fiche technique portant les justificatifs de la révision des prix de cession, dont la flambée du cours des matériaux de construction enregistrée ces derniers mois. Cependant, celui-ci ne s'y est pas présenté », déclare Kheloul Mohand, acquéreur, insistant sur la nécessité de mobiliser l'ensemble des acheteurs « afin de tirer à boulets rouges sur ce que l'on peut qualifier de vol. Car, même s'il y aura augmentation, celle-ci ne doit nullement dépasser les 10% du prix d'engagement ». En outre, il faut tenir compte de la stricte application des clauses contenues dans le cahier des charges, particulièrement celles relatives au délai de livraison. « Les versements exigés d'une manière farfelue ont fait l'objet d'un débat on ne peut plus houleux. » Les acquéreurs ne doivent plus verser en espèces, exigent les membres de l'association des acquéreurs de ces logements, expliquant, à raison d'ailleurs, que « pour justifier les versements du paiement, ils doivent être impérativement affectés dans le compte courant de l'opérateur. Cela nous permettra du coup de mettre un terme à toute surenchère éventuelle ». Par ailleurs, et en dépit de cette assurance, les acquéreurs sont toujours « harcelés » par les demandes de versement que le mis en cause ne cesse de leur envoyer. Dans une lettre qui leur a été adressée, dont nous possédons une copie, il y est mentionné : « Nous vous invitons (acquéreur) à passer dans le bureau pour un complément de versement à hauteur de l'avancement des travaux, soit 35%. » Cette invitation a semé la suspicion parmi les concernés. « Il ne peut pas nous influencer par ses demandes tant que nous sommes justes dans nos doléances. » Pis, pouvant lire au bas de la lettre, le même promoteur a insisté sur « l'urgence de déposer le dossier de crédit » auprès de la banque contractante. « Alors que, se lamente un acquéreur, la majorité d'entre nous a renouvelé son dossier au mois de février passé. » Pour de plus amples informations, nous avons contacté le promoteur qui dira : « Je n'ai jamais entendu parlé de ce que vous dites. Je viens tout juste de commencer de travailler avec cette société. Seul le responsable est habilité à vous répondre. Malheureusement, il n'est pas là. » Nous avons essayé de le joindre à maintes reprises, en vain.