Dans une déclaration parvenue hier à notre rédaction, portant la signature des élus FLN aux APC et à l'APW de Béjaïa, ceux-ci réitèrent une nouvelle fois leur détermination à ne point céder leurs mandats. La résolution réaffirmée à l'issue d'une réunion qui les a regroupés le 11 juillet (un total de 80 élus, soutient le document) s'accompagne d'une attaque dirigée contre le chef du gouvernement dont « les pratiques et manœuvres portent atteinte aux principes de l'Etat de droit et aux lois de la République ». Dans cet ordre d'idées, on stigmatise « l'amendement d'un seul article du code de wilaya et du code communal pour dissoudre les assemblées en Kabylie » en attirant l'attention sur « les conséquences graves » du procédé. Sur un autre plan, reconduisant un argumentaire qui a déjà étayé les premières réactions des mêmes élus, on note que la démarche, que l'on impute exclusivement au chef de l'Exécutif, est de nature à « isoler la Kabylie et à créer un climat sectariste et régionaliste ».