Des étudiants de la Faculté de médecine d'Alger (dernière année) se sont élevés contre la suppression, par certains professeurs, de l'examen de balayage (examen balai). C'est une sorte de rattrapage permettant aux étudiants d'éponger les modules en dettes sans pour autant refaire ces mêmes modules. Il faut souligner, en ce sens, que l'étudiant peut passer d'une année à l'autre avec un minimum de dettes qu'il devra rattraper avant la fin de son cursus universitaire. Selon les étudiants concernés, « la direction n'a pas daigné recevoir et écouter leurs doléances ». Pis, ont-il ajouté, « même les réceptions sont ajournées au mois de septembre prochain, laissant ainsi les étudiants dans le désarroi le plus total ». Notons que ce problème se répète presque chaque année. Dans un document intitulé « Médecine, quelle médecine ? », le professeur Larbi Abid s'est penché sur cette question le 2 décembre 2004. « L'étudiant doit-il seulement repasser l'examen où il a échoué, ou doit-il également refaire le stage pratique de la spécialité en question ? », s'est-il interrogé. « Les enseignants sont partagés sur ce point, certains exigent que l'étudiant refasse son module en totalité, d'autres, en revanche, estiment que si le stage est validé, l'étudiant ne repasse que l'examen », a-t-il noté. Qu'en est-il du point de vue de la faculté ? « L'étudiant doit refaire son module en totalité, bien que durant certaines années, devant le nombre important d'étudiants ayant des dettes, on ait utilisé le terme d'examen balai pour éponger les dettes sans refaire le stage pratique », a conclu le professeur Abid.