Aujourd'hui, en présence de M.Maghraoui, son président et celui de l'Union générale des entrepreneurs algériens, le Conseil national consultatif (CNC) de la promotion de la petite et moyenne entreprise réunira son monde à l'hôtel Seybouse de Annaba. Ses animateurs célébreront, pour la première fois en Algérie, la Journée nationale des bâtisseurs. Ils profiteront de cette occasion pour parler de leur premier bilan d'activité, pour honorer les doyens des bâtisseurs entre entrepreneurs, architectes, ingénieurs, signer un protocole d'accord Oprebathph/entreprises, un autre avec la Chambre des arts et des métiers et procéderont à la signature de la charte de la Journée des bâtisseurs. C'est dire que de simple structure élue il y a 2 années par des opérateurs économiques à l'échelle nationale avec pour mission l'information, le CNC s'est transformé en une réalité incontournable dans la relance économique nationale. Les membres du bureau exécutif n'ont pas attendu des directives pour mettre en place des modalités de consultations, d'information et d'orientation à destination des opérateurs économiques et des investisseurs nationaux et étrangers. Depuis sa création, le CNC représenté dans de nombreuses régions du pays bat le rappel de ses adhérents. La mécanique mise en branle comportait des documents de travail rédigés en concertation avec des experts, des universitaires et des consultants spécialisés dans diverses branches économiques. Ce sont ces mêmes documents qui ont servi de socle pour une plus grande adhésion au désormais Club des entrepreneurs de la petite et moyenne entreprise. En dépit des moyens insuffisants à sa disposition, le CNC a rapidement affiché de grandes ambitions : donner une cohésion, simplifier et rationaliser les actions de la communauté économique locale, régionale et nationale. Sur le terrain, les choses n'ont pas été aussi simples. Le programme de travail du CNC avait gêné aux contours plus d'un, car poursuivant des objectifs très proches de la compétitivité de l'entreprise. Dans ses démarches, il a englobé l'ensemble du champ d'intervention économique. Outre les échanges, entre animateurs, entrepreneurs, investisseurs et représentants des institutions de l'Etat, le CNC s'est donné comme objectif prioritaire de veiller au développement des projets pilotes et à la formation des cadres aux nouvelles techniques de gestion. Depuis sa création, il a réussi à mettre à la portée des entreprises les moyens nécessaires pour les accompagner dans leur développement. Parallèlement, le CNC a multiplié les actions consistant à répondre aux besoins des entreprises par une offre de formation complète, évolutive et combinant de façon cohérente partenariat commercial et affaires. Dans sa politique de soutien aux entreprises, le CNC s'est engagé à écouter, à comprendre les besoins et les objectifs de l'entreprise, à proposer des solutions globales adaptées aux exigences de l'activité, à être le partenaire de l'entreprise, à former et à assurer une assistance de tous les instants. La mise en place d'une banque de données économiques nationales et mondiales figure dans le programme à moyen terme de cette institution. « Grâce à une approche constante et régulière, nous avons déjà réussi à trouver des réponses à certains besoins spécifiques des entreprises. Nous communiquons activement par le biais des rencontres hebdomadaires que nous organisons et par les salons, séminaires et conférences professionnels », a résumé Mohamed Ridha Boushaba l'activité du CNC Annaba, dont il est le président.