La difficulté d'acquérir des assiettes de terrain figure parmi les principaux problèmes auxquels font face les PME au niveau de la capitale. » C'est ce que nous a affirmé Abdelkader Aggoune, vice-président régional du centre au Conseil national consultatif pour la promotion des PME (CNC). Rencontré en marge de la deuxième assemblée générale du CNC, M. Aggoune fera remarquer que « ce problème se pose en fait partout dans le pays », et que « des efforts sont déployés afin de trouver une solution ». D'un autre côté, le fait que le foncier de la capitale soit très convoité pose un véritable problème face à l'évolution des PME à Alger. La question est, en effet, délicate, puisque l'indisponibilité des terrains représente un obstacle devant la création de nouvelles PME, mais empêche également les entreprises déjà existantes d'effectuer des extensions. M. Aggoune a tenu à préciser, par ailleurs, que « la capitale dispose de terrains qui peuvent servir aux PME algéroises ». Il ajoutera à ce propos : « Dans certains cas des terrains sont clôturés depuis une vingtaine d'années et ne sont pas exploités. » Il s'agit, pour notre interlocuteur, de trouver un moyen de « libérer » ces terrains au profit des propriétaires des PME existantes ou qui devront voir le jour à moyen terme. Le règlement de ce problème permettra, il faut le dire, à de nouvelles PME de voir le jour. Le représentant du CNC pour le centre, nous informe justement que « l'exploitation de ces terrains, aujourd'hui clôturés, permettra de créer de nombreux postes d'emploi ». M. Aggoune indique que le CNC envisage d'« entrer en contact avec les pouvoirs publics afin de créer de nouvelles zones d'activités à partir des terrains inexploités ». L'autre point qui intéresse les membres du CNC, c'est la question de la fiscalité. Son allégement est selon les responsables du CNC, l'un des facteurs les plus importants pour la promotion de la PME en Algérie. Les débats animés, lors de la dernière assemblée du CNC, ont également porté sur la nécessité de l'implication des banques dans la promotion des petites et moyennes entreprises. Les participants à l'assemblée se sont plaints, en effet, du manque de financement des différents projets par les banques algériennes. Un appel est d'ailleurs lancé aux institutions financières pour appuyer le lancement des nouvelles PME.