De par l'inexistence pratiquement de structures à même d'assurer à nos clubs une préparation d'avant-saison adéquate, nombre de ces derniers optent pour un séjour à l'étranger. Des stages sont ainsi programmés hors de nos frontières, dans des pays différents et pour des durées tout aussi différentes. En effet, le lieu et la durée sont déterminés en fonction des moyens propres aux clubs. C'est ainsi que les grosses cylindrées aux gros budgets ont opté pour l'Europe alors que les équipes à moyen et petit budgets ont choisi de traverser nos frontières Est. Aussi, l'USMA et l'ESS ont choisi la France, la JSK la Belgique, le MCA et le PAC l'Italie alors que l'USMAn ira en Pologne pour une quinzaine de jours. De leur côté, l'USMB, le CABBA, le NAHD, l'ASO, le CSC, le CRB et le WAT ont passé les frontières Est pour se rendre chez nos voisins tunisiens qui dans la station climatique de Aïn Draham (CABBA, WAT, ASO et usmb) et qui sur la côte dans la banlieue de Tunis de Bordj Sedraia (CRB, CSC et NAHD). Quant au MCO, au CAB et à l'USB, ils ont préféré rester au pays plutôt que d'aller à l'étranger. La préparation se fait en fonction des moyens dont on dispose et des structures d'accueil qui se font rares chez nous si bien que même des formations de seconde division ont décidé de se préparer à l'étranger, à l'image de la JSM Béjaïa, le RCK, l'USMH, l'OMR, anciens pensionnaires de la première division et qui n'ont rien changé à leurs habitudes du temps où ces équipes évoluaient au sein de l'élite, en optant une fois de plus pour l'étranger et la Tunisie, pratiquement dans les mêmes sites où séjournent toutes les équipes citées plus haut. Idem pour le MOB qui se trouve en Pologne sous la conduite de Nordine Saâdi. Il reste à espérer que tous ces stages puissent être mis à profit pour nous offrir un spectacle de qualité la saison prochaine mais surtout élever le piètre niveau de notre football, faute de quoi, c'est de l'argent gaspillé pour des broutilles. Comme il est grand temps de voir les pouvoirs publics encourager l'investissement en matière de structures d'accueil au niveau de nos stations climatiques, car il est inconcevable qu'une structure comme l'hôtel Tamgout de Yakouren, qui se trouve dans un site féérique, ne dispose pas de climatisation, obligeant ainsi la JSK à quitter précipitamment les lieux et autres cités balnéaires. La nature a bien gâté notre pays mais on n'en profite pas. Il suffit de mettre les moyens et la main à la poche pour permettre à tout un chacun d'y trouver son compte.