Une polémique couve ces derniers temps à l'APC de Tiaret à propos de l'octroi d'un bon de commande d'un projet de réalisation de feux de signalisation dans les principaux ronds-points de la ville. L'entreprise qui a décroché le marché, d'un montant de 5 millions de dinars, aurait fait l'objet de pressions de la part de certains élus. Le P/APC rétorquera : « Ces allégations sont mensongères puisque l'APC avait élaboré ses projets sur la base d'une fiche de calcul de 14 milliards après que celle-ci eut été initialement fixée à 21 milliards », ce qui avait causé des retards dans la finalisation des projets. Concernant l'octroi du projet de réalisation des feux de signalisation, Mohamed Amine Hallouz nous fit savoir : « Même le wali est au courant de ce projet qui n'est entouré d'aucun secret. » Le premier magistrat de la ville dira : « Son équipe subit constamment des pressions concernant l'octroi de projets », et de nous citer les exemples de la réparation d'un bull, l'achat de véhicule pour le BHC, la réalisation de kiosques à la cité Sonatiba. Même les travaux d'aménagement dans les services de l'état civil n'ont pas été épargnés par les critiques destructices sur fond d'intérêts étroits. Le jeune P/APC lâchera dépité : « Qu'ils prennent leur mal en patience », car, pour sa part, il ne jettera pas l'éponge jusqu'à la fin de son mandat. Propos on ne peut plus clairs qui situent la donne politique locale sur fond de règlement de compte.