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Le chef de cabinet de Bouteflika a été nommé ambassadeur à Rabat
Belkheir quitte la Présidence
Publié dans El Watan le 17 - 08 - 2005

Le général-major à la retraite, directeur de cabinet de la Présidence, Larbi Belkheir, 67 ans, a été nommé ambassadeur à Rabat, apprend-on de sources dignes de foi. Il succède ainsi à Boualem Bessaïeh, pressenti pour présider le Conseil constitutionnel.
L'information sur le départ de Larbi Belkheir du Palais d'El Mouradia circulait depuis quelque temps. Un départ qui fait suite à l'éclipse d'un autre haut fonctionnaire de la Présidence, le général-major Mohamed Touati, conseiller militaire du chef de l'Etat, qui vient de faire valoir ses droits à la retraite. Mais la stature de l'un et de l'autre dépasse de loin leur réelle fonction. Le profil de Touati, dit El Mokh, « le cerveau », présenté comme chef de file d'une « aile éradicatrice » au pouvoir, ne pouvait cadrer, selon certains observateurs, avec le projet présidentiel de « réconciliation nationale ». Le départ, non encore officiel, de Larbi Belkheir, homme fort du régime depuis au moins la disparition de Houari Boumediène en 1978, signifierait la fin d'une époque. « Bouteflika se retrouve tout seul aux commandes maintenant. L'Armée ne lui impose plus de contrôle. En a-t-elle déjà les moyens, alors que Bouteflika procède à des mouvements répétitifs dans la hiérarchie sans rencontrer de résistance ? », indique un observateur de la scène politique. Belkheir est resté dans l'imaginaire collectif comme l'homme de l'ombre, le « parrain des généraux », le « président réel de l'Algérie ». « On a tout dit ! Que je suis à l'origine de la désignation de M. Bouteflika, que je dirige un cabinet noir, que je suis le parrain des décideurs (...). Je ne sais pas ce que tout cela veut dire (...). On oublie trop souvent que j'ai quitté le pouvoir pendant huit ans, de 1992 à 2000, et que je ne suis pas responsable de tout », avait confié Belkheir au quotidien français Le Monde en mars 2002. Cet homme à l'imposante taille, aux manières fort affables, a été la cible de toutes les accusations nationales. Nacer Boudiaf, le fils du Président assassiné en juin 1992, n'a-t-il pas accusé, dans les colonnes du défunt Matin en janvier 2002, l'ancien ministre de l'Intérieur de l'époque d'être l'un des commanditaires du crime ? Trois mois plus tard, Belkheir dément dans un entretien au Monde. L'homme, ancien directeur de cabinet du président Chadli Bendjedid, semble avoir tellement habité les arcanes du pouvoir qu'il s'est confondu avec celui-ci. Ou qu'on l'a confondu avec le pouvoir. Ce qui revient presque au même. On l'avait présenté comme proche du président Bouteflika, dans lequel il voyait un ami, un président « maîtrisant mieux les dossiers » et avec lequel Belkheir se comprenait « à demi-mot », comme il l'a déclaré à Jeune Afrique en 2002. Pourquoi l'homme présenté comme le centre d'équilibre des familles du système est-il parti ? Certaines sources avancent un désaccord avec le président Abdelaziz Bouteflika. Le général-major à la retraite se serait opposé à un projet de Bouteflika de briguer un troisième mandat, défendant, selon ces sources, une certaine idée de l'alternance. Il y a trois ans, Larbi Belkheir déclarait à Jeune Afrique : « Le Président et moi sommes en phase. Même si, par extraordinaire, cela doit arriver, je retournerai chez moi, aussi discrètement que j'en suis parti. » Un départ qui succède à une série de nominations dans la hiérarchie militaire, dont le tout récent a concerné le poste d'inspecteur général de l'Armée, dévolu depuis quelques jours au colonel Benattou Boumediène, qui dirigeait la Direction de la communication, de l'information et de l'orientation (DCIO) du ministère de la Défense. D'une simple opération de soustraction entre les cadres restants et les départs opérés résulte le constat de la stabilité des chefs des services de renseignements, les généraux-majors Mohamed Mediène et son adjoint Smaïl Lamari. « En 1992, j'avais insisté pour que la lutte antiterroriste soit du ressort des autorités civiles, précisément pour protéger la réputation de l'Armée. Je devinais qu'on ne lui pardonnerait pas l'interruption du processus électoral, une décision qu'il fallait pourtant prendre, car sinon la République algérienne aurait disparu pour faire place à un Etat islamique pire que l'Afghanistan des talibans », avait déclaré Belkheir dans une interview. Bouteflika parlait dans son discours de préservation des « équilibres nationaux ». Le départ de Belkheir obéit-il à cette démarche de compromis qui reste floue ?

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