Les inscriptions des nouveaux bacheliers à l'université Amar Telidji de Laghouat, comme sur l'ensemble du territoire national, a débuté le 6 août et devait se poursuivre jusqu'au 21 de ce mois, soit trois jours après la date officielle de clôture, et cela, pour accueillir le maximum d'étudiants, si bien que cet événement a revêtu cette année un aspect inhabituel. De ce fait, cette opération a mobilisé une armada de personnel encadreur, secrétaires et agents d'administration ; l'organisation était quasi parfaite, et selon le vice-recteur Ahmida Tiriri, l'administration de l'université tenait beaucoup à la réussite de ces inscriptions, afin d'accueillir dans des conditions humaines et décentes, surtout en cette saison caniculaire, les nouveaux bacheliers, fiers de la nouvelle étape qu'ils viennent de franchir. En effet, et à vue d'œil, les conditions d'accueil ont été bel et bien améliorées. Nous avons pu constater de visu que ces inscriptions se déroulaient dans une bibliothèque flambant neuve : air conditionné ainsi que de nombreux points d'eau fraîche et une nouveauté, un bureau de poste à l'intérieur de l'enceinte universitaire, chose inhabituelle, nous fait remarquer un vétéran des années 1970 de l'université d'Alger, qui nous rappelle qu'il fallait prévoir 3 à 4 jours pour effectuer les formalités d'inscription quand on venait de l'intérieur du pays. « A l'époque, il fallait aller à Alger pour trouver une chambre d'hôtel, descendre à la faculté centrale pour effectuer les formalités d'inscription et attendre le lendemain pour récupérer son certificat d'inscription, ensuite déposer son dossier au Cous qui était à l'époque à El Mouradia, pour finalement récupérer la chambre à la cité de Ben Aknoun, sans omettre de signaler que les photocopies et les légalisations de documents prenaient également du temps, alors que maintenant, moins d'une demi- heure suffit pour s'inscrire, payer les droits d'inscription et réserver sa chambre universitaire, un acquis non négligeable », dira-t-il. A ce jour, 1870 inscrits ont été enregistrés à l'université Amar Telidji sur une prévision de 2000. Nous avons noté une tendance plus favorable pour les filières techniques, par rapport à l'année précédente, et le nombre d'affectés dépasse sensiblement les quotas alloués aux différentes filières. Cela permettra d'alléger ces mêmes quotas dans les autres universités du pays. Quant aux recours, le nombre ne dépasse pas les 7 cas, dus généralement à des erreurs de saisie, ajouté à cela un nombre appréciable d'étudiants désireux de changer de filière. Nous avons noté finalement que l'université Amar Telidji de Laghouat souffrait malgré tout de quelques difficultés, particulièrement un manque flagrant d'enseignants dans les filières informatique et architecture d'une part, et d'autre part, les structures d'accueil de ces enseignants font défaut en matière de logement. Notons, par ailleurs, que l'université n'a pas obtenu de quotas de logement depuis 2003, et pas moins de 70 enseignants se trouvent sans logement et sont prêts à demander leur mutation vers d'autres universités.