La période estivale constitue une aubaine pour les jeunes et les adolescents, notamment dans leur quête des petits boulots à l'effet de gagner de l'argent. Ils sont étudiants, serveurs, pêcheurs, entre autres. Ils se convertissent en la circonstance en vendeurs de glace ou de beignets. Ils nettoient les plages, y assurent la sécurité et s'occupent de la restauration des estivants. Les plages de Tamentfoust à Aïn Taya (l'est d'Alger) ne font pas exception. Les locataires de ces sites recrutent des jeunes pour s'occuper des différentes prestations de services tant demandées par les clients pour passer dans des conditions confortables la saison estivale. Billal est étudiant en informatique, il est âgé de 21 ans et travaille comme serveur dans un restaurant. C'est ce qu'il fait depuis quelques années. « Chaque année, je viens ici, dans ce même restaurant pour travailler comme serveur. Je concilie plaisir et le fait de gagner de l'argent », explique-t-il. El Kheir, 24 ans, est pêcheur. Aujourd'hui, il s'occupe du confort des estivants dans les plages de Tamentfoust. Il nettoie le sable avec ses amis. « Des familles viennent prendre du plaisir ici. Nous veillons à leur confort. Une fois la saison terminée, je retournerai à ma vocation initiale de pêcheur », dit-il. Abdelhamid, 25 ans, est étudiant en agronomie. Il est de Touggourt. Mais il préfère rester à Alger pour gagner un peu d'argent et entre temps savourer les plaisirs de la mer. « Je nettoie la plage, je fais la cuisine. Je fais aussi d'autres bricoles, relève Abdelhamid. J'attends l'ouverture du second restaurant au niveau de cette plage pour combler mes journées. Cela me permettra de gagner plus d'argent pour préparer la prochaine année universitaire. » « Quant à moi, relève son ami Abdellah, je passe mes journées à nettoyer les rivages. Je veille avec les amis à ce que le site demeure propre. Il faut être vigilant, surtout quand il s'agit de débris de verres lesquels risquent de blesser les estivants. » Aïssa, 56 ans, dont 36 passées comme serveur-c'est le métier qu'il exerce à ce jour -dira quant à lui : « J'ai travaillé même à El Aurassi. Je suis ici en train d'attendre l'ouverture du nouveau restaurant de la plage. S'il ferme après l'été, je chercherai du travail ailleurs, comme serveur. J'ai toujours été serveur, un métier précaire », explique Aïssa d'un ton jovial. D'autres jeunes ont trouvé d'autres créneaux pour gagner de l'argent. Ils louent des barques, des parasols et des chaises. C'est ce qui est constaté à la plage Raïs Hamidou (ex-Franco). Ils s'abritent sous des baraques aménagées en roseaux et attendent avec patience, assis sur une chaise savourant un café, des clients en quête de prestations de services. « Il y a une rude concurrence en matière de location des chaises et des parasols. Ce qui influe sur les prix au bonheur des clients. Tant mieux pour eux. Ainsi, les tarifs sont abordables. Nous faisons de notre mieux pour attirer le maximum de clients et les fidéliser, il y va de notre intérêt.Un parasol est cédé à 100 DA la journée, c'est 50 DA pour la chaise », indique Hakim rencontré sur les lieux.Il dispose de parasols et de chaises qu'il loue en été. De son côté, Mohamed, outre les parasols et les chaises, possède une barque à louer. « Je dispose d'une barque. Je la loue pour des balades en mer pour des familles ou des enfants. La barque peut prendre 40 enfants, mais je n'en prends que 10. Car, il faut aussi éviter les risques d'accident. On ne sait jamais. La balade dure jusqu'à dix minutes pour les enfants. Le prix d'une place est fixée à 20 DA. Pour une famille, la barque est cédée à 500 DA pour une balade d'une heure », rappelle-t-il.