Une enveloppe financière de 30 milliards de centimes sera dégagée, par le ministère de la santé, pour donner un nouveau souffle au centre hospitalo-universitaire d'Oran, apprend-on du Pr. Attar, DG du CHU. Une décision qui vient à l'issue de la visite ministérielle opérée, ce jeudi, dans le secteur de la santé de la wilaya. Cette rallonge servira à équiper, restaurer et remettre en service tous les pavillons en défaillance. Notons que le ministre de tutelle a tenu, en fin de sa tournée d'inspection qui l'a conduit à établir l'état des lieux d'un grand nombre de services hospitaliers, une réunion de travail ayant regroupé tous les médecins chefs pour poser leurs problèmes et besoins, notamment, matériels, ajoute notre interlocuteur. « Le ministre était disposé, lors de cette réunion, à entendre tous les professionnels et à apporter toute l'aide nécessaire » souligne le Pr. Attar. Un centre anti-cancéreux Pour les services les plus concernés, on cite entre autre la chirurgie infantile, la maternité, la cardiologie, l'infectieux, la neurochirurgie, etc., un délai de deux mois a été accordé aux chantiers lancés à la CCI et à la maternité. Le transfert des malades, surtout ceux de la maternité afin de permettre la réalisation des travaux, ne semble pas poser de problème pour le moment. Il importe de souligner que la dernière étape avant la mise en fonctionnement finale du centre anti-cancéreux de Messerghine, à savoir l'équipement, sera franchie. En effet, l'opération d'ouverture des plis pour l'équipement a été fixée pour le 11 du mois courant et l'ouverture du centre est prévue pour le début de l'année prochaine. Le problème en approvisionnement des médicaments les plus vitaux, notamment, les antimitotiques (contre le cancer) et les antituberculeux a également été soulevé. Une réunion dans ce sens sera tenue dans les prochains jours à Alger et visera à trouver les solutions adaptées pour mettre terme aux ruptures. D'autres problèmes affectant le CHU n'ont pas été posés comme les laboratoires d'exploration biologique et radiologique se trouvant, pour la majorité, dans un état de dysfonctionnement mais surtout l'épineux et lourd problème des 110 milliards de centimes de dettes, même si un effacement est souhaité par la direction de l'établissement. Ceci dit et 2 mois après la première visite de Amar Tou dont l'objectif était de dresser un état des lieux du secteur, cette deuxième visite se voulait, plus, pour trouver des solutions concrètes.