Trente-quatre millions de dinars, c'est la somme débloquée par la commune d'El Biar pour le réaménagement du jardin Tunis situé sur le boulevard Bougara (El Biar). « D'un lieu mal famé, rendez-vous de délinquants et de SDF, nous en ferons un espace familial où les gens pourront s'y détendre en toute sécurité », nous a révélé Chafik Benseghir, vice-président de cette APC, et d'ajouter : « Des aires de jeux, dont un petit train pour enfants, un amphithéâtre, un restaurant familial et des toilettes publiques y seront aménagés. Ce projet sera concrétisé avec la collaboration de l'Edeval qui s'attellera à la création et à l'entretien de beaux espaces verts. Les travaux débuteront fin octobre ! » Quant au stade d'El Biar, il devrait lui aussi connaître un important lifting. Aménagement des tribunes et des vestiaires, éclairage et revêtement des pistes sont inscrits au programme. Ce stade fera peau neuve. Selon les dires de l'élu local : « A la fin 2006, la commune d'El Biar pourra s'enorgueillir d'avoir un vrai complexe sportif digne de ce nom. » Côté hygiène, cette commune a décidé de donner un grand coup dans la fourmilière. « Cet été, nous avons organisé des journées portes ouvertes afin de sensibiliser les citoyens au sujet du respect des règles d'hygiène. Des enfants ont distribué des dépliants, et nous avons placardé des affiches partout pour attirer l'attention des ménages, entre autres, sur l'importance du respect des horaires de la collecte des ordures ménagères... Reste le problème des alentours du marché toujours encombrés par les emballages et les ordures laissées par les camelots. Ces derniers jouent à cache-cache avec les services de l'ordre et nous avons du mal à les déloger. » Revenant sur l'épineux problème de la station de bus de la rue Mohamed Chaâbane (Caïd), à l'origine d'interminables et d'inextricables bouchons, l'élu local nous a affirmé qu'il n'a pas encore trouvé de solution. « Un espace terminus devait être aménagé à Chateauneuf non loin du lycée Bouaâtoura. Hélas, nos nombreuses requêtes auprès de la tutelle sont restées lettre morte », explique-t-il.