Au vu des modestes résultats enregistrés en ce début de compétition par les poulains de Sebaâ et la peu reluisante place à laquelle se positionne le MOC dans le classement général de la superdivision, on est tenté de dire qu'encore une fois, c'est mal parti pour les Mocistes. Certes, la compétition ne fait que commencer mais le bilan provisoire parle de lui-même : trois matchs disputés, deux points engrangés avec deux nuls concédés at home contre des équipes qui ne sont pas réputées pour être des foudres de guerre. Autre fait marquant, un entraîneur (Sebaâ) réussit à se faire suspendre pour quatre matchs à l'issue de la deuxième journée, alors que son adjoint sera expulsé, pour contestation, lors du match suivant. Si l'on n'a pas pu voir dans quelles conditions a été « puni » Sebaâ, on peut confirmer que les contestations violentes de Laouar étaient injustifiées. Celui-ci, lors d'un point de presse organisé vendredi dernier après la rencontre contre l'USC, ne se montrera guère convaincant dans les arguments développés pour justifier la modeste prestation de ses poulains. Il dira : « Nos joueurs sont très gentils et non violents. Ce qui s'est passé à Bou Saâda les a marqués et cela s'est traduit par un faible rendement durant le match et après ». L'ambiance électrique qui règne au sein du club ne présage rien de bon, et nombreux fans et membres de l'assemblée, qui croyaient que Benkahoul allait apporter un changement, se posent des questions et révisent leurs copies. Le staff actuel est-il en passe de relever le challenge ? Et plus important, pourquoi l'actuel président veut-il coûte que coûte éviter l'organisation d'une AGO, chose qu'il avait promise lors de son intronisation à la place de son prédécesseur auquel les Mocistes ont retiré leur confiance. L'actuel président a été hué et même insulté vendredi dernier et des vagues de supporters se rendent continuellement au siège pour lui mettre la pression. Par ailleurs, les joueurs ont entamé une grève depuis lundi pour protester contre leur situation précaire et réclament ainsi leur dû.