Moins d'une semaine après le crime commis à l'endroit de B. S., 46 ans, plus connu dans le milieu sous le pseudonyme de « Porthe », videur de son état au bar dit « le cheval d'argent », par quatre personnes d'une même famille, les services de police judiciaire, après enquête, ont présenté trois personnes devant le magistrat instructeur qui a décidé d'écrouer deux d'entre eux au moment où le troisième prévenu demeure en fuite. Affaire qui tire son origine, dira le chef de la P.J, sur une querelle à propos d'une femme, âgée de 40 ans que se disputaient la victime et le père Z.A., 50 ans. En plus de la fermeture administrative du « Cheval d'Argent », les services de police disent avoir fermé un autre établissement situé au cœur de la ville de Tiaret, pour « tapage diurne et emplois de jeunes filles ». Fermeture ponctuée de saisies, précise t-on. Les mêmes sources parlent de cinq affaires du genre dont les dossiers ont été présentés à la justice, certains établissements étant considérés comme clandestins. Une qualification qui prête quelque peu à équivoque étant donné le caractère exubérant de ces petits bars qui avaient éclos en pleine ville et dont l'activité a été caractérisée par des saisies de stupéfiants. Parallèlement à ces arrestations et fermetures, on fait état de l'arrestation de quatorze personnes. Huit pour agression, vols et incendies de biens d'autrui et cinq autres dont trois femmes pour « création de lieu de débauche ». Nul doute qu'avec ces arrestations et fermetures (même temporaires) beaucoup de citoyens de certains quartiers, sidérés qu'ils sont par de nombreux actes de violence, vont souffler.