Les travaux de réalisation d'une première tranche de 4000 logements seront lancés avant la fin de l'année par la CNEP-Banque dans le cadre de la convention conclue avec l'Etat pour la réalisation et le financement du programme de 65 000 logements selon la formule location-vente. C'est ce qu'a déclaré M. Athmani, directeur général adjoint à la CNEP, en marge du Salon national du logement qui se tient depuis hier à l'hôtel El Aurassi à Alger. Cette démarche s'inscrit, rappelons-le, dans le cadre d'une collaboration entre la banque, qui doit financer ce programme et le réaliser par l'intermédiaire de sa filiale CNEP-IMMO, et l'AADL qui doit traiter et évaluer la demande de la clientèle. Selon le même responsable, l'opération de recensement des terrains, lancée il y a quelque temps, se poursuit toujours et a permis la réception de plusieurs assiettes de terrain. Des études préliminaires sur les terrains retenus ont été engagées parallèlement à l'introduction des demandes auprès des Domaines pour l'établissement des titres de propriété au profit de la CNEP-Banque. Les assiettes de terrain retenues permettent de couvrir le besoin de réalisation de 10 000 logements, mais la première tranche ne concernera que 4000 logements, souligne encore le directeur général adjoint. Au sujet des logements APC/CNEP, appellation donnée aux projets de réalisation de logement, aujourd'hui à l'arrêt, conclus entre la banque et certaines APC, M. Athmani a indiqué que la banque a décidé de les reprendre et de les octroyer à des promoteurs privés et publics. Certains de ces projets ont été déjà relancés et un effacement des frais de financement a été même décidé au profit des « repreneurs ». La CNEP-Banque, qui totalise un financement de plus de 1600 projets pour un ensemble de 200 000 logements, a investi jusqu'ici 200 milliards de dinars dans des opérations immobilières. Pour cette année, en plus de l'abaissement des taux d'intérêt, la nouveauté chez la banque concerne la facilité introduite dans la procédure de financement des logements achetés chez les particuliers puisque, désormais, le client n'est plus contraint de présenter une promesse de vente pour bénéficier d'un crédit.