Le nul concédé à Chlef, à l'ultime minute face à l'ASO n'ayant pas comme à l'accoutumée bénéficié de l'apport de ses inconditionnels fans, restera pour longtemps en travers de la gorge de Mezair et de ses partenaires. Ce résultat est synonyme d'un semi-échec pour la bande à Zekri qui n'a pas su et pu sauvegarder un succès qui lui tendait pourtant les bras. Le manque de réalisme devant les bois est l'autre lacune qu'il va falloir, et au plus vite, combler. Ce point a joué un vilain tour aux Sétifiens lors de ses trois sorties. Les observateurs expliquent mal cette situation, d'autant que le club dispose de nombreux chasseurs de buts en mesure de secouer les filets à tout moment. La cohésion entre les trois lignes pose encore des problèmes à un onze ayant pourtant plus de 10 matches en commun. Une formation qui aspire à jouer les premiers rôles ne doit pas se contenter uniquement des points tout en reléguant, au second plan, la manière qui mérite en outre l'attention de Zekri étant en charge de plusieurs chantiers à la fois. Serrar, le président du club qui a beaucoup investi, demeure confiant : « Le groupe, qui s'améliore au fil de la compétition, trouvera après quatre ou cinq matches sa vitesse de croisière. » En attendant, le derby qui fait couler ces derniers temps beaucoup d'encre profile à l'horizon. Cette rencontre n'est pour le boss ententiste pas différente des autres. En bon sportif, Serrar tente de calmer les ardeurs de certains pyromanes qui veulent jeter l'huile sur le feu. Avant d'aborder le match de jeudi, le numéro un ententiste revient sur le dernier match CABBA-ASAFI : « Les Sétifiens, qui sont sincèrement attristés par cet autre coup du sort, n'ont, contrairement aux informations colportées ici et là, pas jubilé. » Pour le traditionnel derby qui drainera comme d'habitude les foules. Serrar dit : « C'est un classique avec son cachet propre à ce genre de confrontation devant se jouer sous le signe de la fraternité et du fair-play. Tout sera mis en œuvre pour faire de ce match une fête ».